Aitana Bonmatí, un travail à finir
Figure de la sélection espagnole, Aitana Bonmatí a fini par éblouir de son talent les derniers mohicans qui n’avaient pas encore assimilé son patronyme durant ce Mondial. Suffisant pour permettre à la Roja de décrocher une première étoile ce dimanche face à l'Angleterre ?
« Je suis complètement fou d’Aitana Bonmatí, de la manière dont elle est joue. Elle est le double féminin d’Iniesta. » C es louanges ont été chantées par Pep Guardiola en conférence de presse, lorsqu’un journaliste lui a demandé son avis sur la finale de la Coupe du monde qui oppose ce dimanche l’Espagne à l’Angleterre (12h). Une comparaison avec l’ancien numéro 8 du Barça qui perdure dans le temps, et pour cause : ils possèdent tous les deux une apparence frêle et une technique hors pair. Si ces éléments de comparaison ne sont que des détails, leur QI football, lui, est similaire, aussi bien dans la vision du jeu dont ils sont dotés que par leur qualité de passe et la créativité dont ils font preuve au milieu du terrain. Dans une interview pour Relevo , Aitana a même confié avoir passé du temps à analyser, avant la demi-finale face à la Suède, les mouvements d’Iniesta pendant le Mondial 2010. À raison, car c’est ce qui a permis à la native de Sant Pere de Ribes, une ville de plus de 30 000 habitants à 40 kilomètres au sud de Barcelone, de prendre une nouvelle dimension lors de ce Mondial au cœur d’une Roja fracturée et orpheline de sa star Alexia Putellas, qui a laissé le leadership technique à sa coéquipière.
Une travailleuse acharnée
Après avoir remporté le championnat espagnol et la Ligue des champions avec Barcelone en étant nommée MVP de la compétition, Aitana vise donc un nouveau titre cette saison : la Coupe du monde, pour permettre à la Roja féminine d’accrocher sa première étoile sur le maillot. Déjà autrice de trois buts et de deux passes décisives dans ce Mondial, la numéro 6 espagnole est plus en vue à la finition, un changement important par rapport à l’Euro 2022, où la Catalane n’avait inscrit qu’un seul but. A ce sujet, la joueuse de 25 ans a livré son analyse sur cette situation dans une interview accordée au média espagnol Panenka : « La saison dernière, j’avais une position plus reculée : je commençais en tant que double pivot et je devais ensuite passer au rôle d’intérieur. Cette année, j’ai commencé à l’intérieur, j’étais plus proche des attaquantes et il était plus facile de les
Par Léna Bernard pour SOFOOT.com
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