Les politiques de soutien au chevet de la France malade. (© DR)
La chute de l’activité en France est brutale et profonde. Mais les politiques de soutien devraient préserver l’essentiel.
PlongeonOn s’en doutait dès le début. Les mesures de confinement prises par le gouvernement français pour tenter de maîtriser la propagation du coronavirus ont provoqué un séisme économique. Mais on ignorait encore l’amplitude de la catastrophe.
Après avoir fait tourner ses calculateurs tout en étant contrainte de modifier son modèle de prévision face à une situation inédite, la Banque de France a estimé à -6% la contraction du PIB de la France au premier trimestre.
Représentatif de ce choc économique brutal, le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie s’est effondré. Il est passé de 78% en février à 56% en mars, soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête.
Le secteur automobile a été le plus touché, avec une chute de son taux d’utilisation à 41%, tandis que l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire résistent logiquement avec des taux à 79 et 71% respectivement.
EspoirC’est du jamais vu depuis les événements de mai 1968, observe la Banque de France, qui rappelle au passage que le PIB du pays avait alors chuté de 5,3% au deuxième trimestre avant de se reprendre de 8% sur la période suivante. Il faut peut-être y lire en filigrane un message d’espoir.
Même si le déconfinement officiel n’est pas pour demain, comme le rappelle presque chaque jour le Premier ministre. Il faudra pourtant que le pays et
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