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Agriculture : les crises ukrainienne et climatique montrent que "la souveraineté n’est pas une question résolue", selon Marc Fesneau
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/05/2022 à 08:50

Le nouveau ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

Le nouveau ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

Le nouveau ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau était en déplacement dans le Cher, dans une exploitation à Massay, près de Vierzon, samedi 21 mai.

Dès le lendemain de l'annonce de sa nomination, Marc Fesneau, nouveau ministre de l'Agriculture, a effectué son premier déplacement officiel. Il s'est rendu samedi 21 mai dans le Cher. Il y a évoqué la question de la souveraineté alimentaire, affirmant qu'elle n'était pas "résolue".

"Parfois, on avait peut-être pensé que la question de la souveraineté était une question résolue, or la crise ukrainienne et les questions climatiques viennent montrer que la souveraineté n’est pas une question résolue", a déclaré le ministre lors d'un point presse dans une exploitation à Massay, près de Vierzon.

"Ce n’est pas la peine de parler de souveraineté, c’est un vain mot, si les agriculteurs ne trouvent pas de revenus", a ajouté le nouveau ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

"On a besoin de produire"

Figure du MoDem, élu du Loir-et-Cher, Marc Fesneau, qui a succédé à Julien Denormandie, a rencontré une dizaine d'agriculteurs du Cher, département touché par une sécheresse précoce. Il a échangé avec des agriculteurs syndiqués à la FNSEA ou à la Confédération paysanne sur les thèmes de l'irrigation, de la chaleur ou encore de la sécheresse.

Evoquant la guerre en Ukraine, Marc Fesneau a souligné que cette crise vient "rappeler qu’on a besoin de produire. La question quantitative n’est pas une question qui est derrière nous. La question de se nourrir n’est jamais une question derrière soi et les dérèglements climatiques viennent poser des questions quantitatives qui ne sont pas des petites questions", a-t-il estimé.

"Ce n’est pas chez nous que le problème va se poser là, mais parlons aux Egyptiens, à l'Algérie, à la Tunisie", qui peuvent se poser la question "de savoir s’ils vont pouvoir se nourrir", a-t-il ajouté, rappelant la nécessité d'"assurer la production et en même temps d'oeuvrer en direction de l’environnement".

13 commentaires

  • 23 mai 16:27

    si l on veut rouler plus au bioéthanol clairement il faudra que les africains acceptent de manger moins ... sauvons la planete first ...


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