Le coronavirus (Covid-19) se répand en Afrique subsaharienne, possible prochain épicentre de la pandémie. Les gouvernements prennent tous les jours des mesures drastiques pour tenter de contenir sa propagation. S'il est possible en temps de crise de restreindre de manière encadrée certains droits pour en garantir d'autres, la protection du droit à la santé implique pour les autorités le respect de nombreux droits fondamentaux pour protéger les populations et lutter efficacement contre le virus.
En Afrique de l'Ouest et du Centre, des pays comme le Sénégal, la Mauritanie, la Gambie, le Cameroun, etc. ont interdit les rassemblements, et restreint la circulation des personnes en fermant leurs frontières ou imposant des couvre-feux. Ici ou là, des écoles sont fermées.
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Face à la crise pandémique mondiale, les gouvernements ont la possibilité de limiter certains droits humains – comme la liberté de mouvement ou le droit de réunion – pour garantir la protection d'autres droits fondamentaux parmi lesquels le droit au meilleur état de santé susceptible d'être atteint – ou droit à la santé.
Des mesures coercitives, oui…
Ces restrictions sont permises selon le droit international si elles sont établies en conformité avec la loi et encadrées par les principes de nécessité et de proportionnalité, notamment être limitées dans
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