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Affaire Overmars : quand le sexisme joue la montre
information fournie par So Foot 31/01/2024 à 07:35

Affaire Overmars : quand le sexisme joue la montre

Affaire Overmars : quand le sexisme joue la montre

Suspendu un an par l’Institut néerlandais du droit du sport (ISR) ainsi que par la FIFA de toute activité en lien avec le football, Marc Overmars peut visiblement compter sur le soutien des joueurs de l’Antwerp. Un événement révélateur de toutes les difficultés du monde du football à avancer sur le sujet des violences sexistes et sexuelles (VSS), et qui rappelle que nos sociétés sont encore à la peine concernant cette thématique.

Il y a maintenant presque deux ans, Marc Overmars quittait son poste de directeur du football de l’Ajax Amsterdam. Derrière ce départ, d’obscurs messages et photos envoyés par l’ancien international néerlandais à des collègues féminines. Un comportement inapproprié pour lequel il s’est excusé dans un communiqué du club. Sauf que l’affaire continue de faire parler deux ans plus tard. Suspendu en novembre pour un an dans son pays par l’ISR, avant de subir la même sanction à l’étranger de la part de la FIFA en janvier, celui qui a rebondi entre-temps comme directeur technique de l’Antwerp a décidé de faire appel de cette sanction au « caractère disproportionné » selon son porte-parole.

Un climat politique hostile

Au-delà de la volonté de l’ancien feu follet d’Arsenal d’être réhabilité, il faut interroger le geste de soutien des joueurs d’Anvers. À l’issue de la rencontre remportée le 21 janvier dernier face à Charleroi (4-1), ceux-ci ont déployé une banderole portant l’inscription « Overmars, pour toujours à tes côtés » . Visiblement descendue des tribunes, la banderole a suscité l’ire de certains médias belges, et à raison. Ce soutien inattendu n’est pourtant pas le fruit du hasard, comme l’explique Jean-Michel De Waele, sociologue du sport en Belgique : « Il faut situer cela dans le contexte politique et sociologique de la Flandre. Le premier parti, le Vlaams Belang, est d’extrême droite et indépendantiste. Le deuxième parti est indépendantiste et très à droite. Le maire d’Anvers, Bart De Wever, est le président du parti indépendantiste (N-VA). Tout cela fait un tissu social conservateur, marqué par un anti-wokisme important. » De la même façon, il rappelle que le président du Royal Antwerp, Paul Gheysens, est très lié à la VOKA (Association des patrons de Flandre), elle-même proche du N-VA.…

Tous propos recueillis par CD, sauf mention.

Par Corentin Delorme pour SOFOOT.com

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