La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) examine mercredi le sort du Français Vincent Lambert. Tétraplégique depuis un accident de la route en septembre 2008, il est depuis de nombreuses années plongé dans un état végétatif. Les dix-sept juges de la Grande Chambre se penchent sur le conflit qui oppose son épouse Rachel Lambert, qui souhaite le "laisser partir", et ses parents, qui refusent l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation artificielles de leur fils. Entretien avec Me Laurent Pettiti qui représente l'épouse de Vincent Lambert à cette audience. Le Point.fr : Comment se déroulera cette audience ? Laurent Pettiti : La procédure devant la Cour européenne des droits de l'homme est assez particulière. L'audience qui durera deux heures sera découpée en plusieurs séquences. Devant dix-sept juges indépendants de nationalités différentes, la parole sera donnée en premier lieu aux personnes qui ont porté l'affaire devant la Cour, en l'espèce, les parents de Vincent Lambert, qui contestent la décision du Conseil d'État d'arrêter l'alimentation et l'hydratation artificielles de leur fils. Puis il reviendra au représentant du gouvernement français, qui sera le directeur des affaires juridiques du Quai d'Orsay, d'argumenter. Enfin, je m'exprimerai au nom de Mme Rachel Lambert qui n'est pas "partie" au sens juridique du terme, mais un tiers intervenant. Que plaiderez-vous ? Après avoir rendu,...
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