Le cas Karim Benzema avait agité jusqu'au plus haut sommet de l'État. Trois mois avant le coup d'envoi de l'Euro de foot en France, le sort du joueur avait été l'objet de tensions entre le président de la République et le Premier ministre. À Manuel Valls et à Thierry Braillard, secrétaire d'État aux sports, tous deux en pleine fronde contre le joueur qui ne respectait, selon eux, pas la charte de déontologie des Bleus et n'avait donc pas sa place en équipe de France, François Hollande avait lancé : « maintenant vous arrêtez vos conneries ! », prenant de fait la défense du joueur du Real de Madrid. Le 13 avril, Karim Benzema devançait le sélectionneur de l'équipe, Didier Deschamps, pour annoncer qu'il ne figurerait pas dans la liste des 23 joueurs qui disputeraient la compétition. Sa mise en examen pour « complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs » dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena avait, a priori, scellé son sort.
Sauf que ce n'est pas l'avis de tout le monde. « Une chose est sûre, ce sont les deux meilleurs joueurs en France et ils ne joueront pas à l'Euro. Ce qui est certain également, c'est que leurs origines sont nord-africaines. Donc, oui, le débat est ouvert », a pilonné la semaine dernière l'ancienne gloire du foot Éric Cantona dans le Guardian , à propos de Karim Benzema et de Hatem Ben Arfa. « Karim Benzema et, par extension, Hatem Ben Arfa...
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