Après les députées Véronique Massonneau et Cécile Duflot, c'était au tour de François de Rugy d'être entendu, mercredi, dans le cadre de l'enquête préliminaire sur les accusations de harcèlements et d'agressions sexuels visant Denis Baupin. Son audition a duré près d'une heure et demie dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), rue du Château-des-Rentiers à Paris (13e).
Le député nantais, qui a par ailleurs remplacé Denis Baupin à la vice-présidence de l'Assemblée, a d'abord été interrogé sur les liens qu'il entretenait avec son collègue. Un ami politique qu'il a côtoyé pendant près de 20 ans, mais pas un ami personnel, a-t-il précisé. À la suite des accusations relayées par Mediapart et France Inter, de Rugy s'était entretenu par téléphone avec l'intéressé qui lui avait confié : « Moi, je considère que je n'ai rien à me reprocher parce que ce sont des échanges réciproques entre personnes consentantes. » Ce que cherche à prouver aujourd'hui son avocat, Emmanuel Pierrat, en publiant certains échanges de SMS dans la presse.
VOIR notre dossier sur « l'affaire Denis Baupin ».
Des invitations à boire un verre
François de Rugy a surtout été entendu en tant qu'ancien coprésident du groupe parlementaire sur le cas d'une jeune collaboratrice qui, à l'automne 2014,...
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