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Abdel Raouf Dafri: «Mon film ne veut pas choisir de camp»
information fournie par Le Point 19/01/2020 à 17:21

A peine débarqué dans le monde fermé du cinéma français, Abdel Raouf Dafri s'est imposé avec des scénarios devenus cultes : "Les Mesrine" de Jean François Richet, "Un prophète" de Jacques Audiard avec à la clef le César du meilleur scénario original, et les dernières saisons de la série de Canal + Braquo prrimée aux International Emmy Awards. Autant dire que son premier film en tant que réalisateur était attendu et ce, surtout qu'il s'attaque au sujet important et sous-exploité au cinéma qu'est la guerre d'Algérie. Avec sa colorimétrie digne d'une vieille photo de famille, ?Qu'un sang impur? nous plonge dans l'ambiance de la France coloniale. Nous sommes en 1960, après six ans de combats rudes, c'est l'apogée des violences entre l'armée française et la résistance algérienne. Une guerre sans pitié qui traduit l'impasse politique. Le lieutenant-colonel Paul Andreas Breitner, un vétéran de la guerre d'Indochine, d'origine belge, est contraint de se rendre en Algérie avec Soua Ly Yang, sa compagne issue du peuple Mong. Leur mission : rejoindre les Aurès Nemencha, véritable poudrière tenue par les fellaghas, pour récupérer le corps du colonel Simon Delignière porté disparu. Un Sénégalais se joint au groupe, puis un volontaire ?gaulois? et enfin une jeune rebelle... Ces visages différents se retrouvent sous le même drapeau bleu blanc rouge. L'intrigue agrémentée d'un souci du détail prononcé, des répliques politiques...

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