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A Nice, premier office depuis l'attaque à la basilique Notre-Dame
information fournie par Reuters 01/11/2020 à 18:32

A NICE, PREMIER OFFICE DEPUIS L'ATTAQUE À LA BASILIQUE NOTRE-DAME

A NICE, PREMIER OFFICE DEPUIS L'ATTAQUE À LA BASILIQUE NOTRE-DAME

NICE (Reuters) - Les paroissiens de la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice se sont réunis dimanche pour effectuer un rite dit de "réparation", trois jours après les attentats qui ont fait trois morts parmi les leurs au sein-même de la basilique.

Le sacristain de la paroisse et deux fidèles ont été tués à coups de couteau par un ressortissant tunisien de 21 ans en situation irrégulière, grièvement blessé lors de son arrestation par les forces de l'ordre quelques minutes après l'attaque.

L'assaillant était arrivé le 20 septembre sur l'île italienne de Lampedusa, puis le 9 octobre à Bari, dans la région des Pouilles, avant de se rendre en France.

Inconnu des services de renseignements, il a crié "Allah Akbar" lorsque les policiers sont intervenus.

"Il s'agit d'une messe de réparation", a dit à Reuters le prêtre de la basilique Notre-Dame de l'Assomption, Franklin Parmentier. "On va réparer l'offense qui a été faite puisque quelqu’un a osé donner la mort dans l'église".

Ce rituel, nécessaire avant toute reprise du culte dans un édifice catholique où le sang a été versé, devait être suivi d'une messe de la Toussaint qui est, selon le prêtre, "faite pour dire que Dieu est vivant que nous sommes plus grand que la mort, que nous sommes plus fort que la haine".

Seuls les paroissiens étaient autorisés à assister à la cérémonie, dirigée par l'évêque de Nice, Mgr André Marceau. Le nombre de participants a été limité pour des raisons sanitaires, deux jours après l'entrée en vigueur dans toute la France d'un nouveau confinement pour tenter d'endiguer la propagation du coronavirus.

Plusieurs dizaines de personnes étaient rassemblées dans les rues proches de la basilique, faute de pouvoir accéder aux abords de l'édifice en raison d'un important dispositif de sécurité. Le parvis de l'église était couvert de fleurs et de bougies déposées ces derniers jours en hommage aux victimes.

(Caroline Pailliez, édité par Marc Angrand)

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