Environnement. Le dossier de l'épandage des pesticides arrive sur le bureau du Conseil d'État. Saisi par un collectif de maires, il doit donner son avis, ce lundi 10 février, sur la nouvelle réglementation gouvernementale qui permet de l'utiliser à 5 et 10 mètres des maisons. Une distance qui, selon ces élus, ne permet pas de protéger suffisamment les riverains. Ils dénoncent aussi les dérogations qui permettent de réduire les distances minimales pour certaines cultures comme les vignes, les plantations d'arbres ou les céréales. Depuis plusieurs mois, suivant l'exemple du maire de Langouët, plusieurs élus prennent des arrêtés antipesticides. En novembre dernier, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a refusé pour la première fois de suspendre deux arrêtés de ce type.Lire aussi Pesticides SDHI : vrai scandale ou fausse alerte ?Politique. C'est un sujet qui continue de faire couler de l'encre et qui crée des remous dans les rangs de La République en marche. Jeudi 30 janvier, la majorité LREM rejetait une proposition UDI-Agir visant à faire passer de cinq à douze jours le congé d'un salarié venant de perdre un enfant. Dès le lendemain, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, demandait un nouveau vote. Face à la bronca déclenchée par l'opposition, Emmanuel Macron invitait, samedi 1er février, le gouvernement à « faire preuve d'humanité ». Dans le même temps, trois députés ont quitté le groupe LREM à...
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