Il y a une justice à Gaza. Le 25 juillet, le ministère de la Justice palestinien et le procureur général près la cour d'appel de Gaza ont déposé une plainte pour crimes de guerre auprès de la Cour pénale internationale - très exactement homicide intentionnel, attaques portées contre des civils, attaques causant incidemment des pertes en vies humaines, des blessures et des dommages excessifs, destruction et appropriation de biens, crime de colonisation, crime d'apartheid, violations des règles du procès équitable. Une plainte que la CPI vient de rejeter.
Quelqu'un répondra-t-il un jour devant la justice d'un conflit qui a déjà fait presque 2 000 morts, dont de très nombreux civils, femmes et enfants ? Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) continue son travail sur le terrain : il collecte des témoignages et constitue un dossier en attendant que "justice universelle" se fasse.
Quels principes de droit ?
Gaza fait partie du territoire palestinien occupé par Israël, "le droit des conflits armés internationaux s'y applique donc, car toute occupation est sujette aux règles du conflit armé international (CAI)", explique Nada Doumani, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour le Moyen-Orient. Une partie non étatique, comme le Hamas, n'est pas partie aux traités internationaux. Mais elle doit tout de même respecter un certain nombre de principes, notamment au regard de l'article 3 commun aux Conventions de...
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