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Grève des chauffeurs britanniques et américains d'Uber avant l'IPO
information fournie par Reuters 08/05/2019 à 14:55

    * Introduction à Wall Street prévue vendredi
    * Grève à Londres et dans plusieurs villes américaines

    par Kate Holton et Joshua Franklin
    LONDRES/NEW YORK, 8 mai (Reuters) - Les chauffeurs d'Uber
 UBER.N  à Londres et New York ont entamé mercredi une grève
pour protester contre la distorsion entre la précarité de leurs
conditions de travail et les sommes que les investisseurs vont
probablement investir lors de l'introduction en Bourse,
vendredi, du spécialiste des VTC.
    Le modèle économique d'Uber Technologies, qui vise une
valorisation de quelque 90 milliards de dollars (80 milliards
d'euros) pour son premier jour de cotation à Wall Street, fait
depuis longtemps l'objet de vives critiques des chauffeurs,
comme des régulateurs. 
    Les syndicats britanniques ont déclaré que la grève était
bien suivie, notant que les clients utilisant le hashtag
#UberShutDown pour exprimer leur solidarité sur les médias
sociaux. 
    Les chauffeurs à Londres devaient se déconnecter de
l'application entre 7h00h et 16h00, avant que leurs homologues
de New York, Los Angeles, San Francisco, Chicago et plusieurs
autres grandes villes ne les imitent.
    Le groupe américain compte trois millions de chauffeurs à
travers le monde et on ignore à ce stade l'impact de cette
grève.
    
    SOUS PRESSION 
    Le directeur général d'Uber, Dara Khosrowshahi, recruté pour
aider l'entreprise à surmonter une série de scandales et à gérer
l'introduction en Bourse, s'est engagé de mieux traiter les
chauffeurs. 
    Uber verse par exemple plus de 300 millions de dollars de
primes exceptionnelles à plus d'un million de conducteurs et a
modifié sa politique, notamment en autorisant les conducteurs à
recevoir un pourboire. 
    Uber refuse de considérer les chauffeurs comme des salariés,
arguant du fait que sa principale activité consiste à réunir des
chauffeurs. Et le groupe, qui a fait état d'une perte nette
d'environ un milliard de dollars au titre du premier trimestre,
sur un chiffre d'affaires d'environ 3 milliards, est sous
pression pour réduire ses coûts.
    "Ce sont les chauffeurs qui ont créé cette richesse
extraordinaire, mais ils continuent de se voir refuser les
droits les plus élémentaires au travail", a déclaré James
Farrar, président de United Private Hire Driver, en
Grande-Bretagne, appelant à "des piquets de grève numérique".
    De nombreux chauffeurs de Lyft  LYFT.O , le concurrent
d'Uber, réclament également une meilleure rémunération.
    Ni Uber ni Lyft n'ont répondu dans l'immédiat à une demande
de commentaires de Reuters.

 (Jane Lee et Alexandria Sage
Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par
Benoit Van Overstraeten)
 

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