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France-Mise en place de la commission d'enquête sur Alstom, Alcatel et STX
information fournie par Reuters 16/11/2017 à 19:03

    PARIS, 16 novembre (Reuters) - La commission d'enquête 
parlementaire sur les fusions d'entreprises - Alstom  ALSO.PA , 
Alcatel et STX - a été mise en place jeudi.  
    Le groupe Les Républicains (LR), que préside Christian 
Jacob, avait décidé il y a un mois d'utiliser son "droit de 
tirage" pour créer une telle commission. 
    Son président, Olivier Marleix (LR), a annoncé jeudi que 
celle-ci procéderait à l'audition de "tous les protagonistes" de 
ces fusions, des responsables politiques aux dirigeants des 
entreprises et représentants syndicaux concernés. 
    Il a ainsi précisé que les prochaines auditions 
concerneraiennt les représentants du personnel d'Alstom ainsi 
qu'Arnaud Montebourg (PS), ministre du Redressement productif 
puis de l'Economie au début du précédent quinquennat. 
    Les 30 députés de la commission d'enquête - dont 17 élus La 
République en marche - seront chargés d'examiner "les décisions 
de l'Etat en matière de politique industrielle, au regard des 
fusions d'entreprises intervenues récemment dans les cas 
d'Alstom, d'Alcatel et de STX, ainsi que les moyens susceptibles 
de protéger nos fleurons industriels nationaux dans un contexte 
commercial mondialisé", précise son intitulé. 
    La commission d'enquête dispose d'un délai de six mois pour 
rendre ses conclusions, son rapporteur étant le député Guillaume 
Kasbarian (LREM). 
    Le Front national et le groupe communiste avaient déjà 
demandé la création d'une commission d'enquête sur la fusion 
entre les groupes Alstom et Siemens  SIEGn.DE  dans le 
ferroviaire, annoncée fin septembre, que l'opposition et les 
syndicats jugent périlleuse pour l'emploi en France. 
      
    L'emploi est aussi au centre du débat dans les suites du 
rachat du franco-américain Alcatel-Lucent par Nokia  NOKIA.HE  
début 2016, alors qu'Emmanuel Macron était encore en poste à 
Bercy. Le groupe finlandais, qui s'était alors engagé à 
maintenir l'emploi à 4.200 postes en France pour une période 
d'au moins deux ans, a annoncé début septembre un plan de 
suppression de près de 600 emplois annoncé au début du mois. 
  
    La prise de contrôle des chantiers navals STX par le groupe 
italien Fincantieri  FCT.MI  selon un accord conclu fin 
septembre prévoyant un actionnariat à parité entre la France et 
l'Italie a mis un terme à des mois de tension entre les deux 
pays. Cela n'a cependant pas complètement apaisé les craintes 
sur la vente à des groupes étrangers d'une entreprise 
stratégique.    
 
 (Emile Picy, édité par Sophie Louet) 
 

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