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En Irlande du Nord, les élections du 12 décembre se présentent mal pour le DUP
information fournie par Reuters 05/11/2019 à 17:24

    BELFAST, 5 novembre (Reuters) - Le Parti unioniste démocrate
(DUP) d'Irlande du Nord devrait aborder les élections générales
anticipées du 12 décembre au Royaume-Uni dans une situation
fragilisée par les divisions au sein du camp unioniste et risque
de perdre une partie de ses élus.
    Avec dix députés dans la Chambre sortante des communes, le
DUP d'Arlene Foster a détenu la clef de la majorité
parlementaire de l'ex-Première ministre britannique Theresa May,
contribuant à sa chute en bloquant l'accord de Brexit qu'elle
avait négocié avec les Européens.
    Le DUP a soutenu ensuite le gouvernement minoritaire de
Boris Johnson mais l'a accusé le mois dernier de trahison pour
avoir accepté un accord de divorce qui verrait les normes et
règles douanières européennes continuer de s'appliquer à
l'Irlande du Nord tandis que le reste du Royaume-Uni voguerait à
sa guise.
    En jouant à Londres la carte du blocage, le DUP s'est
retrouvé accusé à Belfast d'avoir failli à la protection des
intérêts de l'Irlande du Nord. 
    Et cette attitude a des conséquences jusque dans le camp
unioniste puisque le Parti unioniste d'Ulster (UUP), autre
formation prônant le maintien de la province dans le
Royaume-Uni, envisage de rompre avec sa stratégie habituelle et
de présenter des candidats dans 17 des 18 circonscriptions
nord-irlandaises en vue des élections du 12 décembre.
    Par le passé, le DUP et l'UUP respectaient une sorte de
pacte de non-agression, évitant de présenter des candidats dans
la même circonscription pour maximiser le vote unioniste face au
vote nationaliste républicain.
    La stratégie exposée par le nouveau chef de l'UUP Steve
Aiken menace le vote unioniste d'une dispersion.
    Dans le camp nationaliste, à l'inverse, le Sinn Féin et le
Parti social-démocrate et travailliste (SDLP) ont annoncé lundi
qu'ils ne présenteraient pas de candidats dans deux
circonscriptions actuellement détenues par d'autres formations
anti-Brexit.
    Les deux grandes formations nationalistes ont également
décidé de se partager deux circonscriptions, l'une actuellement
représentée par un élu Sinn Féin qui n'aura pas d'adversaire
SDLP et vice versa pour l'autre, que représente un membre du
SDLP.
    Dans le même ordre d'idée, le parti écologiste des Verts,
lui aussi hostile au Brexit, a renoncé mardi à présenter un
candidat dans la circonscription de Belfast-Sud pour favoriser
le candidat du SDLP face au député DUP sortant.
    "C'est une époque extraordinaire qui exige une réponse
extraordinaire", a expliqué la dirigeante écologiste Clare
Bailey.
    Le Sinn Féin, qui dit représenter les 56% d'électeurs
nord-irlandais ayant voté contre le Brexit lors du référendum de
juin 2016, détenait sept élus dans le Parlement sortant en dépit
de sa ligne radicale excluant de siéger à Westminster, dont il
ne reconnaît pas la légitimité.     

 (Amanda Ferguson
Henri-Pierre André pour le service français, édité par Sophie
Louet)
 

1 commentaire

  • 05 novembre 20:08

    Un vrai référendum dans les urnes cette fois, et ...?? A terme l'union des 2 Irlandes probablement.


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