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Brexit-Nigel Farage propose à Boris Johnson un pacte de non-agression
information fournie par Reuters 27/08/2019 à 13:42

    LONDRES, 27 août (Reuters) - Le dirigeant du Parti du
Brexit, Nigel Farage, a proposé mardi à Boris Johnson un "pacte
de non-agression" dans l'hypothèse de nouvelles élections
législatives au Royaume-Uni, à condition que le Premier ministre
conservateur opte clairement pour un Brexit sans accord.
    "Nous plaçons toujours les intérêts du pays avant les
intérêts partisans, et nous le ferons toujours", a déclaré Nigel
Farage.
    Si la sortie de l'Union européenne se fait sans accord et
que de nouvelles élections ont lieu en Grande-Bretagne, "nous
serions prêts, dans ces circonstances, à l'aider (Johnson), à
travailler avec lui, peut-être par un pacte de non-agression
lors des élections", a-t-il ajouté.
    Pour Nigel Farage, "un Brexit clair et net" le 31 octobre
répond au souhait de la majorité des Britanniques.
    Il a ajouté que l'accord de retrait conclu entre l'ancien
gouvernement de Theresa May et l'UE était "le pire accord de
l'histoire du pays", avec ou sans "backstop" (clause de
sauvegarde) sur la frontière irlandaise. 
    Il a mis en garde le Premier ministre de toute "entourloupe"
à ce sujet, notamment sur la tentation de vouloir faire adopter
au Parlement de Westminster une version amendée de cet accord de
retrait.
    "Il y a plus de 50% de probabilités que nous aurons des
élections législatives cet automne", a-t-il estimé.
    Le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn a quant à
lui affirmé qu'il ferait tout son possible pour empêcher un
Brexit sans accord. Une telle éventualité, a-t-il dit, mettrait
le Royaume-Uni à la merci du président Donald Trump et des
entreprises américaines.
    Boris Johnson a eu mardi un entretien téléphonique avec le
Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
    Sur Twitter, ce dernier a souligné que les Pays-Bas et ses
partenaires de l'Union européenne restaient "ouverts à des
propositions concrètes (de Londres) compatibles avec l'Accord de
retrait: respect de l'intégrité du marché unique et pas de
frontière 'dure' en Irlande".
    Boris Johnson doit aussi s'entretenir au téléphone dans la
journée avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission
européenne.
    David Frost, l'un des principaux conseillers du Premier
ministre britannique, est attendu mercredi à Bruxelles pour
discuter d'alternatives au plan de Brexit négocié par Theresa
May.  
    Le commissaire européen aux Affaires économiques et
financières, Pierre Moscovici, a souligné mardi que le
Royaume-Uni devra s'acquitter de son "chèque" à l'égard de l'UE,
qu'il y ait ou non accord sur sa sortie.  
    Boris Johnson a laissé entendre récemment que la perspective
d'un "no deal" sur le Brexit rendait caduque la contribution
d'une cinquantaine de milliards d'euros que Londres est appelé à
verser sur plusieurs années à l'UE. 

 (Guy Faulconbridge, Kate Holton et Costas Pitas, avec Toby
Sterling et Sophie Louet; Guy Kerivel pour le service français)
 

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