Ce jeudi 17 septembre, tous les syndicats ont appelé les personnels de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) à une journée de grève, la cinquième depuis le début de printemps. Ils s'opposent au plan concocté par Martin Hirsch, le directeur de l'APHP, qui entend réorganiser le temps de travail pour sauver 4 000 postes. Tandis que le mouvement semble s'essouffler, une bonne nouvelle attend prochainement les infirmières de tous les grands hôpitaux de France.
L'APHP est propriétaire d'environ 10 000 logements, dont environ un quart est occupé par des personnes qui n'y travaillent pas ou n'y travaillent plus depuis fort longtemps. Les appartements sont loués à des prix très attractifs : des loyers divisés par quatre par rapport au prix du marché pour des produits souvent situés au coeur de la capitale. Ainsi, un ancien haut cadre de la Ville de Paris, qui a officié un temps à l'APHP, a conservé l'usage d'un neuf pièces situé dans le 5e arrondissement pour à peine plus de 2 000 euros par mois.
Abolition des privilèges
Martin Hirsch souhaite récupérer ces logements pour les mettre à disposition de membres du personnel soignant dont les rémunérations ne leur permettent pas toujours, et de loin, d'habiter près de leur lieu de travail. Problème : les locataires qui les occupent sans raison valable sont protégés, comme tous les autres, par des lois très protectrices, parmi lesquelles la fameuse loi Alur. Impossible,...
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