Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale. (© Fed)
A priori, le suspense est faible sur la décision que va prendre le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) ces 27 et 28 octobre. Cette réunion, contrairement à la précédente (16-17 septembre) et à la suivante (15-16 décembre), est programmée sans conférence de presse ni mise à jour des prévisions. Un contexte peu propice à la prise de décision « historique » que serait la première hausse du taux directeur de la Fed depuis près de dix ans (la dernière remonte à juin 2006). Même si le mois dernier, la présidente de la Fed Janet Yellen n’avait pas fermé la porte à un passage à l’acte en octobre – une conférence de presse serait alors ajoutée au débotté.
Les contrats futurs sur les fed funds montrent que les marchés accordent une très faible probabilité à un geste ce 28 octobre (moins de 7%). L’option du 16 décembre est davantage prisée (à près de 30%) ; le scénario central reposant actuellement sur un tour de vis l’an prochain. Une majorité d’économistes mise également sur un report à 2016, même si le consensus apparait à la fois très partagé et très changeant, au gré des déclarations – souvent contradictoires - des membres de la Fed.
En fait, les investisseurs naviguent à vue. La décision prise le 17 septembre dernier d’un statu quo (par neuf voix contre une) a été justifiée par
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