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Mélenchon accuse l'exécutif d'organiser le "bazar" à l'Assemblée
information fournie par Reuters 28/07/2017 à 15:05

 (Actualisé avec de Rugy) 
    PARIS, 28 juillet (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a accusé 
vendredi l'exécutif d'organiser le "bazar" à l'Assemblée après 
les différents "couacs" qui ont ponctué cette semaine les débats 
en séance, afin selon lui de faire adopter "en force" ses 
réformes, notamment sur le Code du travail et la moralisation de 
la vie publique. 
    "Je suis navré par cette ambiance", a déclaré vendredi lors 
le président du groupe La France insoumise après un nouveau 
cafouillage dans la nuit de jeudi à vendredi qui a provoqué le 
départ de ses troupes après que le président de séance a refusé 
de recompter les voix après un vote à main levée. 
    "Ce n'est pas de l'amateurisme. C'est un système pyramidal 
où le pouvoir essaie de faire passer les choses en force", 
a-t-il estimé. "On essaie de nous faire baisser la tête", a-t-il 
ajouté lors d'une conférence de presse. 
    "Ce débat a augmenté la confusion. La confiance est plus 
détruite qu'avant", a dit l'ancien candidat à la présidentielle 
à propos de l'incident sur la moralisation de la vie publique. 
    Le "patron" du groupe LFI a dressé la liste des 
"contradictions", a-t-il dit, de l'exécutif. "On a l'impression 
déjà d'avoir un pouvoir usé", a-t-il ajouté. 
    L'opposition reproche à la majorité LREM son amateurisme, de 
nombreux députés étant novices.     
    La députée Nouvelle gauche (ex-PS) Delphine Batho a parlé 
vendredi sur franceinfo de "dysfonctionnements inacceptables" à 
l'Assemblée, accusant la majorité "de n'être pas dirigée". 
     
    "BIZUTAGE" 
    Comme plusieurs de ses collègues Les Républicains, 
communistes ou "insoumis", elle s'est étonnée de "l'absence des 
chefs" de la majorité présidentielle en séance. 
    Le président du groupe LREM, Richard Ferrand, le président 
de l'Assemblée, François de Rugy (LREM), ou le ministre des 
relations avec le Parlement, Christophe Castaner, semblent en 
effet bouder l'hémicycle. 
    Ce dernier est venu vendredi matin assister à l'ouverture de 
la séance où la ministre de la Justice Nicole Belloubet défend 
seule les projets de loi sur la moralistion de la vie publique. 
    Il a quitté l'Assemblée dans la matinée pour se rendre au 
conseil des ministres, se déclarant "confiant" dans la suite des 
débats. "Tout va bien", a-t-il dit aux journalistes avant de 
quitter le Palais-Bourbon. 
    Le président de l'Assemblée a minimisé l'importance des 
différents "couacs" et a accusé les groupes d'opposition de 
pratiquer la surenchère. 
    "Il y a une certaine surenchère entre les groupes 
d'opposition pour se faire entendre davantage", a-t-il déclaré 
du franceinfo. 
    François de Rugy a rappelé que de tout temps il y a eu à 
l'Assemblée des incidents de séances "provoqués volontairement 
par des députés de l'opposition". 
    "Malheureusement, cela fait partie d'une certaine tradition 
parlementaire que certains députés, notamment des anciens, 
veulent entretenir", a-t-il poursuivi en réaffirmant que 
beaucoup de nouveaux élus étaient "en période de rodage" et 
certains victimes d'une forme de "bizutage".  
 
 (Emile Picy, édité par Yves Clarisse) 
 

1 commentaire

  • 28 juillet 16:02

    Inquiétant, tout ce niveau d'incompétence.


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