Semaine cruciale pour la France en Europe. Mercredi, le ministre de l'Économie présente son projet de loi "croissance et activité". Le texte d'Emmanuel Macron, qui s'attaque tout à la fois à l'ouverture à la concurrence du ferroviaire via des lignes d'autocar, à l'extension du travail dominical, ou encore à la réforme des professions réglementées, constitue en fait la dernière carte de François Hollande et Manuel Valls pour faire avaler à leurs partenaires européens un rythme de réduction du déficit beaucoup plus lent qu'annoncé. Fin novembre, la Commission avait approuvé le projet de loi de finances 2015 présenté par Bercy, tout en reportant son avis définitif sur le respect des règles budgétaires européennes à début mars. Ce lundi, les ministres des Finances de la zone euro, réunis en Eurogroupe à Bruxelles, ont approuvé cet avis de la Commission après une discussion commune à huis clos. Après la réunion, ils ont rappelé dans un communiqué le risque de non-conformité aux règles du budget présenté. Non seulement le projet de budget de Paris acte le report, de fin 2015 à fin 2017, du retour à 3 % du PIB - un nouveau dérapage auquel les voisins de la France doivent se résigner puisque la croissance envisagée au moment d'accorder un délai de deux ans, de 2013 à 2015 pour y parvenir, n'a pas été au rendez-vous -, mais surtout, le budget français ne contient pas l'effort minimal de réduction du déficit structurel, celui qui...
Loi Macron, dernière carte du gouvernement à Bruxelles
information fournie par Le Point 10/12/2014 à 12:09
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