La semaine est cruciale pour la Grèce. Faute d?un accord avec le reste de la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI), Athènes ne devrait pas rembourser 1,6 milliard d?euros qu?elle doit à l?institution internationale dirigée par Christine Lagarde d?ici au 30 juin. Privé de l?accès aux marchés financiers, le gouvernement grec est en effet à court d?argent et ne peut pas à la fois payer les salaires ainsi que les retraites des fonctionnaires et honorer ses engagements envers ses créanciers internationaux. Or, il a averti à plusieurs reprises qu?il donnerait la priorité à ses concitoyens.
Un tel scénario catastrophe, encore évitable, ouvrirait alors une période de grande incertitude sur l?avenir du pays, quand bien même il n'entraînerait pas automatiquement une sortie de la zone euro.
La BCE en première ligne
À moins que les Européens ne cèdent sous la pression, le second plan d?aide à la Grèce et ses 7,2 milliards restant à verser expirerait fin juin et l?argent serait définitivement perdu pour la Grèce. Un mois après au plus tard, « la directrice générale du FMI serait obligée de notifier officiellement le retard de paiement au conseil d?administration du fonds », rappelle Éric Dor, directeur de recherche à l?Ieseg. Puis, le 20 juillet, ce sera au tour de la BCE de constater qu'Athènes est incapable de lui rembourser les 6 milliards d'euros qu'elle lui doit.
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