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GRAPHES-L'or retrouve de son lustre sans sortir de son canal baissier
information fournie par Reuters 12/04/2017 à 12:53

    * L'or a plus progressé que le yen ou le franc suisse 
    * http://bit.ly/2oydJ5f 
    * Il reste dans le canal baissier où il évolue depuis 2011 
    * http://bit.ly/2nDD3Yk 
    * Le franc suisse coiffé par les interventions de la BNS 
    * Un potentiel de baisse après l'élection française 
    * Mais des facteurs d'appréciation à long terme 
 
    12 avril (Reuters) - Le regain de tensions autour de la 
crise syrienne et du programme nucléaire nord-coréen et 
l'indécision qui caractérise la campagne présidentielle 
française à moins de deux semaines du premier tour profitent aux 
traditionnelles valeurs-refuges, or en tête.  
    Des trois actifs traditionnellement considérés comme des 
valeurs-refuges (l'or, le yen et le franc suisse), le métal 
jaune est celui qui affiche les meilleures performances depuis 
le début de l'année.  
    Graphique : http://bit.ly/2oydJ5f 
     
    Sa progression de l'ordre de 10% sur la période ne lui a 
toutefois pas permis de sortir du canal baissier dans lequel il 
évolue depuis 2011, même s'il en a testé à nouveau la borne 
haute.  
    Graphique : http://bit.ly/2nDD3Yk 
     
    La quasi-stabilité du taux de change du franc suisse pondéré 
par les échanges extérieurs depuis le début de l'année résulte 
de la politique d'endiguement de son appréciation menée par la 
Banque nationale suisse (BNS) au travers d'interventions sur le 
marché des changes, qui se traduit par l'augmentation régulière 
de ses réserves de change.  
    La BNS a toléré la chute du taux de change du l'euro contre 
le franc suisse jusqu'à 1,0650 franc, un niveau brièvement testé 
au lendemain du vote britannique en faveur d'une sortie du 
Royaume-Uni de la l'Union européenne.  
    La devise suisse s'est depuis dépréciée pour revenir à des 
niveaux plus proches de 1,07 contre l'euro, probablement à la 
faveur d'un regain d'interventions sur le marché des changes que 
reflète le gonflement des dépôts à vue des banques dans les 
livres de la BNS. 
    Graphique : http://bit.ly/2o4AZDM 
     
    Le regain d'incertitude sur l'issue du premier tour de la 
présidentielle française avec le rapprochement dans les 
intentions de vote des quatre principaux protagonistes, a de 
nouveau poussé le franc suisse à la hausse.  
    Si le potentiel d'appréciation de la devise helvétique 
semble coiffé par les interventions de la BNS, sa marge de 
baisse, une fois dissipé le risque politique français, est 
illustrée par l'écart croissant depuis l'automne entre le taux 
de change euro-franc et la performance relative des actions de 
la zone euro par rapport aux actions suisses.  
    Graphique : http://bit.ly/2oyqht5 
     
    Sur la durée, le franc suisse a toutefois plus de chance de 
s'apprécier que de se déprécier, préviennent Jaco Rouw et Thomas 
Ippoliti, gérants taux chez NN Investment Partners.  
    La devise helvétique s'est certes renchérie de près de 20% 
contre l'euro par rapport à ses niveaux d'avant la crise des 
dettes souveraines au sein de la zone euro. Mais, l'appréciation 
de son taux de change en termes réels pondéré des échanges 
extérieurs est beaucoup moins marquée, relèvent-ils en faisant 
référence à une récente étude de la BNS elle-même sur le sujet. 
    Ils notent aussi que les données sur l'économie suisse 
traduisent un net redémarrage et ne signalent donc pas une 
surévaluation significative du franc.  
    Ils soulignent enfin l'ampleur de l'excédent des paiements 
courant de la Suisse, qui représente environ 10% du PIB. Ils 
rappellent que sur la période 2000-2009, la montée des excédents 
courants n'est pas allée de pair avec une hausse des réserves de 
change de la BNS, ce qui signifie que les excédents courants 
étaient intégralement recyclés par des sorties de capitaux 
privés.  
    "Depuis 2010, cependant, c'est l'exact opposé qui se 
produit: il n'y a plus de sorties nettes de capitaux privés et 
le surplus des comptes courants est intégralement recyclé par 
des sorties de capitaux officielles", soit des interventions de 
la banque centrale, comme l'illustre l'évolution parallèle ces 
dernières années des réserves de change et des excédents 
courants cumulés.  
    Graphique : http://bit.ly/2psJbyZ 
     
    Les réserves de change, qui ne représentaient que 20% du PIB 
en 2009 dépassent désormais les 100%.  
    La possibilité d'une forte hausse des réserves de change 
avait été le principal motif d'abandon par la BNS, en janvier 
2015, de son cour plancher de 1,20 franc suisse pour un euro 
instauré un peu plus de quatre ans plus tôt afin d'enrayer 
l'appréciation de la monnaie, rappellent les gérants de NN IP.  
    "La BNS a clairement dit qu'elle n'est pas prête à tolérer 
une appréciation de sa devise, qu'elle pense liée à des facteurs 
extérieurs; elle devrait donc rester vigilante jusqu'à 
l'élection présidentielle en France", estiment-ils.  
    "Mais sur les trois à 12 prochains mois, le franc suisse 
devrait s'apprécier avec la reprise de l'économie suisse, le 
caractère limité de sa surévaluation et un excédent courant 
solide alors que la BNS n'apprécie guère les fortes 
augmentations de ses réserves de change."  
     
    Sources :  
    *Where are the safe havens? Daily currency briefing. 
Commerzbank. 12 avril 2017 
    *CHF: trading the SNB put. Liquid Insight. Bank of America 
Merrill Lynch. 5 avril 2017 
    *The SNB's fight against Swiss franc appreciation. House 
View. Global Strategy. NN Investment Partners. 30 mars 2017.  
    *Nouvel indice de cours de change de la BNS. Bulletin 
trimestriel. Banque nationale suisse. Mars 2017. https://www.snb.ch/fr/mmr/reference/quartbul_2017_1/source/quartbul_2017_1.fr.pdf 
 
 (Marc Joanny, édité par Marc Angrand) 
 

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