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Des membres d'une association française enlevés au Soudan du Sud, dit l'armée
information fournie par Reuters 18/12/2017 à 18:24

 (Actualisé avec communiqué de Solidarités International) 
    ADDIS-ABEBA, 18 décembre (Reuters) - Quatre travailleurs 
humanitaires de l'association française Solidarités 
International ont été enlevés dimanche par des rebelles 
sud-soudanais près de la ville de Raja, dans l'ouest du pays, a 
affirmé lundi un porte-parole de l'armée du Soudan du Sud, Lul 
Ruai Koang. 
    Solidarités International a appelé dans un communiqué à "la 
plus grande prudence" sur "l'utilisation du terme de kidnapping 
qui ne peut être confirmé". 
    L'association, présente au Soudan depuis 2006, déclare avoir 
perdu le contact samedi avec une de ses équipes, composée de 
deux travailleurs humanitaires et d'un chauffeur privé, qui 
avait quitté leur base de Raga, dans le nord-ouest du pays, pour 
la ville d'Aweil. 
    Les rebelles du Soudan du Sud ont accusé l'armée d'avoir 
attaqué une de leurs bases dans la nuit de dimanche à lundi, à 
quelques heures de la reprise des négociations de paix à 
Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. 
    Un de leurs porte-parole, Lam Paul Gabriel, a précisé que 
les soldats avaient attaqué dimanche soir et pris position dans 
la base du mouvement rebelle IO dans la ville de Lasu, dans le 
sud du pays. 
    Les discussions de paix à Addis-Abeba se déroulent sous les 
auspices de l'IGAD (Autorité intergouvernementale pour le 
développement), qui regroupe huit pays est-africains. 
    Le Soudan du Sud a basculé dans la guerre civile fin 2013, 
deux ans après avoir obtenu l'indépendance du Soudan. Le conflit 
a fait des dizaines de milliers de morts ainsi que 1,9 million 
de déplacés internes et 2,1 millions de réfugiés à l'étranger. 
    Le conflit a été déclenché par la rivalité entre le 
président Salva Kiir et son ancien adjoint Riek Machar, qui est 
détenu en Afrique du Sud. Les deux hommes appartiennent à deux 
ethnies différentes. 
 
 (Aaron Maasho avec Jason Patinkin à Kampala et Denis Dumo à 
Juba, Guy Kerivel et Sophie Louet pour le service français, 
édité par Yves Clarisse) 
 

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