À quoi ressemble le budget de la principauté de Monaco ? Le petit État des Grimaldi n'impose ni le capital ni les revenus ! Il se rattrape en réalité grâce à des droits de mutation, de succession, ceux imposés sur les actes civils et administratifs et grâce à une taxe sur les assurances. Mais la moitié de ses recettes totales, moins d'un milliard d'euros, viennent en réalité de la TVA (la même qu'en France).
Vient ensuite la rente qu'il tire de son domaine immobilier, c'est-à-dire les immeubles qu'il loue ou les parkings publics. L'impôt sur les bénéfices des sociétés (33,3 %) n'arrive qu'en quatrième position. Il faut dire que les entreprises qui réalisent plus de 75 % de leur chiffre d'affaires sur le territoire ne sont pas imposables. Les redevances tirées des monopoles concédés, comme la Société d'exploitation des ports de Monaco ou la Société monégasque d'électricité et de gaz, ou ceux qu'il opère directement, comme la Régie des tabacs ou la Société des bains de ber (casinos, hôtellerie), se classent juste derrière.
35 millions d'euros de dépenses pour le Palais et "sa Maison souveraine"
En 2013, comme en 2012, le budget était en excédent de 12 millions d'euros, après trois années de déficit. Le premier poste de dépenses (près de 40 % du total) concerne les équipements et l'investissement routier, culturel, portuaire, urbain, sanitaire et social. Suivent de près les dépenses de fonctionnement (les services...
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer