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Dans de nouveaux extraits au vitriol, Wauquiez attaque le Medef
information fournie par Reuters 19/02/2018 à 21:12

    PARIS, 19 février (Reuters) - Dans de nouveaux extraits de 
l'intervention de Laurent Wauquiez dans une école de commerce 
diffusés mardi dans l'émission Quotidien sur TMC, le président 
des Républicains reconnaît avoir été isolé au sein de son parti 
et étend ses critiques au vitriol aux syndicats et patronat, 
ainsi qu'à Valérie Pécresse. 
    La porte-parole de LR Laurence Sailliet avait qualifié lundi 
cet enregistrement de "montage vicié" qui ne respecte pas la 
"déontologie journalistique".  
    En guise de réponse, la chaîne TMC a diffusé dans la soirée 
l'intégralité des propos du président des Républicains (LR), qui 
se révélent tout aussi décapants sur la longueur. 
    Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes revient 
notamment sur son isolement lors de son appel à la démission du 
ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, visée par une 
plainte pour viol classée sans suite la semaine dernière. 
    "J'ai été en minorité à l'intérieur de mon parti. Moment 
très dur pour moi à gérer", dit-il dans ces enregistrements pris 
à son insu. "Je viens de prendre la tête de mon parti, boum 
normalement je dois être le patron et je leur dit, 'ok les amis 
maintenant, c'est ça la ligne à suivre', je me retourne: il n'y 
a personne." 
    Il dépeint en outre Gérald Darmanin, qui a exclu lundi de 
démissionner, comme "complètement dingue". "Il pense qu'il est 
inatteignable, tout le monde a expliqué que c'était le meilleur, 
le plus beau, que les députés En Marche l'idôlatraient et que 
c'était le nouveau génie incarnation du macronisme", lance-t-il. 
    Evoquant son mandat de président de la région 
Auvergne-Rhône-Alpes, il décrit les instances patronales comme 
encore plus corrompues que leurs pendants syndicaux : "Les assos 
syndicales recevaient à peu près chaque année 5 millions d'euros 
de la région" avant son arrivée, dit-il. 
    "Et le pire si on est très honnêtes entre nous c'est que les 
plus catastrophiques c'est le Medef et c'est la CGPME. Eux c'est 
pire que tout, c'est-à-dire, eux ils n'en ont rien à foutre de 
savoir si on augmente les cotisations sur les entreprises (...) 
la seule chose qu'ils veulent c'est encaisser l'argent", 
poursuit-il.  
    Evoquant l'admission d'une étudiante littéraire en école de 
commerce, il s'interroge: "C'est Valérie qui avait mis ça en 
place? Ah le nombre de conneries qu'elle peut faire", en 
référence à l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur 
Valérie Pécresse, désormais à la tête d'une force alternative à 
sa ligne, avec son mouvement Libres!.  
    Le maire de Bordeaux Alain Juppé est quant à lui accusé par 
Laurent Wauquiez d'avoir "totalement cramé la caisse".  
    Le président LR attaque également les députés de La 
République en Marche, qu'il qualifie de "guignols", "tous avec 
le petit doigt sur la couture", ce qui amène Laurent Wauquiez à 
affirmer: "Il y a une dictature totale en France." 
    "La caractéristique quand on est un élu c'est que tout ce 
que vous dites à tout moment peut être utilisé, repris et 
déformé contre vous", conclut Laurent Wauquiez. "Dans ma vie 
politique, dès que j'ai plus de deux personnes autour de moi, il 
faut toujours que je me dise que tout ce je dis va sortir."  
 
 (Julie Carriat, édité par Jean-Stéphane Brosse) 
 

6 commentaires

  • 20 février 00:08

    Pour le meilleur ou pour le pire je ne juge pas, mais c'est vrai qu'avec une telle opposition, Macron va faire ses 10 ans peinard ...


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