Ah ! Ca c'est une hausse ! Après avoir mégoté pendant presque toute la semaine, le CAC 40 s'est enfin réveillé aujourd'hui et termine à +1,02% vers les 6.101 points, un nouveau plus-haut depuis douze ans. Sur cinq séances, il progresse d'ailleurs à peine plus, +1,05%.
Les investisseurs ont par ailleurs été plutôt agréablement surpris par la hausse de 5,7% de la production industrielle en Chine en décembre. C'est sa meilleure performance depuis mars et un signe encourageant pour l'économie de l'empire du Milieu.
Aux Etats-Unis pour une fois, c'est plus indécis côté boursier malgré avec des résultats trimestriels bien accueillis dont ceux du géant des services pétroliers Schlumberger. Dow Jones et Nasdaq sont presque à l'équilibre vers 17h45.
Valeurs en vue
En hausse
Sur le SBF 120, séance électrique pour EDF. Le groupe d'énergie profite des annonces du gouvernement visant à restructurer et à soutenir la filière nucléaire. Ce dernier veut garantir la couverture des coûts du groupe d'énergie tout en préservant les consommateurs de hausses de prix trop importantes.
Derrière on retrouve Nexans . Le fabricant de cables est tiré par Société Générale qui a relevé sa recommandation de "conserver" à "acheter" et son objectif de cours de 38 à 50 euros.
Ca vole bien aussi pour Dassault Aviation et Airbus.
En baisse
Malgré cette belle séance de hausse, il y a quand même eu quelques beaux gadins aujourd'hui à Paris. Fnac Darty a cédé 7,25% après un profit warning. L'activité a été affectée à hauteur d'environ 70 millions d'euros en décembre à cause des mouvement sociaux en France. Conséquence, le résultat opérationnel 2019 ressortirait à 293 millions d'euros, soit une marge de 4% quand Les analystes attendaient entre 310 et 320 millions. De même, le plan lancé fin 2017 par le directeur général Enrique Martinez visait une marge opérationnelle de 4,5 à 5% à moyen terme.
Même cause même sanction pour Casino. A cause des grèves, le distributeur s'attend désormais à une croissance du résultat opérationnel courant des activités de distribution de 5% au titre de 2019, contre… 10% auparavant.
Virbac aussi n'a pas le moral. Hier, le groupe a pourtant dévoilé des ventes de 938 millions d'euros en 2019, en croissance de 6,6% à taux de change constants. Mais il a été dégradé par Oddo BHF passé d'"achat" à "neutre" sur le titre estimant que le potentiel était désormais limité par rapport à son objectif de cours d'ailleurs abaissé de 245 à 240 euros.
Sur le CAC 40, Publicis signe une 3e séance dans le rouge et les valeurs de l'auto sont toujours à la peine.
LG (redaction@boursorama.fr)