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Payer ses courses par chèque et être débité plus tard ? Une solution qui peut devenir un piège
information fournie par Boursorama avec Newsgene 18/09/2023 à 12:52

En cette période inflationniste, plusieurs grandes enseignes proposent à leurs clients de régler leurs achats par chèque et d'être débités des mois plus tard. Illustration. (5317367 / Pixabay)

En cette période inflationniste, plusieurs grandes enseignes proposent à leurs clients de régler leurs achats par chèque et d'être débités des mois plus tard. Illustration. (5317367 / Pixabay)

Pour attirer les clients malgré l'inflation, certains distributeurs ont relancé le système d'encaissement différé des chèques qui permet d'être débité plusieurs mois après avoir fait ses courses. Mais certains défenseurs des consommateurs affirment que cette pratique peut entraîner un risque d'endettement, voire de surendettement.

En raison de l'inflation, les consommateurs sont nombreux à faire attention à leurs dépenses, et notamment dans les supermarchés. Pour tenter de les attirer à nouveau, les enseignes de grande distribution ont multiplié les opérations comme les traditionnels bons d'achat ou les offres spéciales en rayon. Très développée dans les années 70 et 80, une autre pratique est également en train de faire son grand retour, rapporte Le Parisien . Il s'agit de l'encaissement différé des chèques.

Gérer son budget « de façon plus souple »

Le principe est le suivant : les consommateurs paient leurs achats par chèque et le supermarché promet de ne pas l'encaisser avant plusieurs mois. Pour tout paiement effectué par chèque entre le 22 et 28 août 2023, le Auchan de Leers (Nord) propose par exemple aux clients de régler leurs courses « à partir du 30 octobre » , indiquent nos confrères.

« Face à la crise de l’inflation, les clients ont besoin de gérer leur budget alimentation de façon plus souple » , avance Stefen Bompard, le directeur de la communication clients du groupe Carrefour, qui propose ce système les troisièmes et dernières semaines du mois depuis le début de l'année. D'après lui, seule une part « marginale » des clients seraient concernés.

Un risque d'endettement ?

Reste que cette option de paiement n'est pas vue d'un bon œil par les défenseurs des consommateurs. Interrogé par Le Parisien , un porte-parole de l'association UFC-Que Choisir a évoqué un « risque certain de 'mal endettement' » . De son côté, Philippe Goetzmann, spécialiste de la consommation, est allé plus loin en jugeant ces options « à la fois malsaines et dangereuses » , avec le risque de « tomber dans la spirale du surendettement » .

Selon le quotidien francilien, certains distributeurs se montreraient discrets, à l'instar d'Intermarché dont un parole-parole a affirmé que « ce type de solution n'est pas vraiment représentée » . Chez Carrefour, Stefen Bompard a assuré « que le nombre de chèques impayés n'a pas progressé ces derniers mois » .

1 commentaire

  • 18 septembre 13:20

    Pour limiter les risques, il faut jutement gérer son budget de façon dure et directe, surtout lorsque l'on est très juste, sinon on va vers la spirale infernale, jusqu'à la fin. Proscrire tout crédit ou payement décalé. Revenir au payement en espèces qui permet de véritablement se rendre compte de nos véritables moyens.


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