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Interdiction de la location des passoires thermiques : les prix de l’immobilier pourraient baisser
information fournie par Boursorama avec Newsgene 16/11/2022 à 10:48

Dès le 1er janvier 2023, les logements consommant plus de 450 kWh par mètre carré et par an ne pourront plus être mis en location. (Hans Braxmeier / Pixabay)

Dès le 1er janvier 2023, les logements consommant plus de 450 kWh par mètre carré et par an ne pourront plus être mis en location. (Hans Braxmeier / Pixabay)

A compter du 1er janvier 2023, les propriétaires des logements les plus énergivores n'auront plus le droit de louer ces biens. Face à ces nouvelles règles qui vont encore se durcir dans les années à venir concernant les passoires thermiques, certains pourraient être tentés de vendre les logements concernés. Ce qui pourrait avoir un impact sur les prix de l'immobilier.

Afin de lutter contre les passoires thermiques, de nouvelles lois vont entrer en vigueur. Ainsi, dès le 1er janvier 2023, les logements consommant plus de 450 kWh par mètre carré et par an ne pourront plus être mis en location. Ensuite, entre 2025 et 2034, les biens classés G,F et E par un diagnostic de performance énergétique (DPE) seront aussi progressivement retirés du marché de la location.

Des propriétaires prêts à vendre leurs logements

Selon une enquête menée par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), ces nouvelles mesures pourraient bien faire bouger le marché de l'immobilier dans les années à venir, rapportent nos confrères du Monde .

En effet, sur 500 gestionnaires locatifs interrogés sur le comportement de leurs clients bailleurs de logements classés F ou G « 32 % nous disent qu’ils souhaitent rénover leur bien, 26 % le vendre et 6 % opter pour la location de courte durée, dans les villes où cela est possible (les meublés touristiques n’étant pour l’instant pas concernés par les mesures) » , a relevé la Fnaim.

Des disparités selon les régions

Au total, ce sont 500 000 logements qui pourraient sortir du parc locatif à un horizon de six ans. Cela aura un double impact : une baisse probable des prix de l'immobilier mais aussi une plus grande difficulté des candidats à la location pour trouver un bien.

Cependant, l'ensemble du territoire ne sera pas concerné de manière égale, certaines régions comprenant plus de passoires thermiques que d'autres. l'Ile-de-France est la région recensant le plus de logements très énergivores (F ou G). A l'inverse, Perpignan, Angers, Nantes ou encore Nîmes en comptent peu.

9 commentaires

  • 17 novembre 02:21

    A force d'interdire, les gens vont aller à l'étranger. Et la France va devenir plus que pauvre...


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