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Immobilier : les 10 départements qui cumulent le plus grand nombre de logements énergivores
information fournie par Moneyvox 14/04/2023 à 08:30

Tous les départements ne sont pas logés à la même enseigne, et certains cumulent un nombre particulièrement élevé de passoires thermiques (Crédit photo: © mattiagenini - stock.adobe.com)

Tous les départements ne sont pas logés à la même enseigne, et certains cumulent un nombre particulièrement élevé de passoires thermiques (Crédit photo: © mattiagenini - stock.adobe.com)

Depuis janvier 2023, les biens les plus énergivores sont interdits à la location. Une catégorie, classée G+ sur le Diagnostic de performance énergétique, qui est surreprésentée dans certains départements.

Par MoneyVox,

Pour les propriétaires bailleurs, le diagnostic de performance énergétique, ou DPE , revêt une importance capitale. En effet, il est interdit depuis le 1er janvier 2023 de mettre en location une maison ou un appartement classé G+, soit la catégorie la plus énergivore. 126 000 logements seraient concernés dans l'hexagone selon l'Ademe. Toutefois, la répartition de ces passoires thermiques n'est pas uniforme sur l'ensemble du territoire. Où se concentrent-elles le plus ?

Quelles sont les zones qui regroupent le plus de passoires énergétiques ?

Alors que l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a comptabilisé plus de 126 000 biens immobiliers appartenant à la catégorie G+, Hello Watt, s'est intéressé à la répartition géographique de ces logements. Selon ce site internet qui conseille les particuliers pour leur permettre de réduire leur consommation, tous les départements ne sont pas logés à la même enseigne, et certains cumulent un nombre particulièrement élevé de passoires thermiques.

Sans surprise, l'Ile-de-France arrive en tête du classement avec, en premier, Paris et ses 14 646 biens immobiliers classés G+ au DPE, et donc interdit de mise en location depuis le 1er janvier de cette année. D'autres départements de la région parisienne occupent une place prépondérante dans le classement effectué par Hello Watt : les Hauts-de-Seine (second du classement 5 099 logements concernés), la Seine-Maritime (quatrième avec 3 014 biens), le Val-de-Marne (cinquième avec 2 858 passoires thermiques) et la Seine-Saint-Denis (septième avec 2 784 logements).

Cette concentration dans l'agglomération parisienne s'explique toutefois par la densité de logements élevée, en comparaison avec d'autres zones géographiques. Dans le top 10 des pires départements en matière de passoires énergétiques, on retrouve également le Nord, qui se classe en troisième position, la Haute-Savoie en sixième place, le Rhône en septième, l'Isère à la neuvième place et enfin le Pas-de-Calais qui arrive dixième.

A lire aussi: Immobilier : ces changements qui vont affecter propriétaires et locataires en 2023

Portrait-robot d'un logement classé G+

Selon Hello Watt, les logements les plus énergivores ont des surfaces relativement faibles : en moyenne, ils font 56 mètres carrés. Ce sont également majoritairement des appartements, pour 58 % des biens concernés. Pour les occupants de ces logements, la facture est particulièrement salée, avec comme premier poste de consommation le chauffage : 77 % de la consommation d'énergie d'un bien classé G+ est dédiée au chauffage.

Qu'il s'agisse d'une maison ou d'un appartement, un bien immobilier classé G+ affiche toujours une consommation d'énergie supérieure à 450 kWh/m² par an. Tous ces biens, trop énergivores et donc trop coûteux à chauffer, sont désormais interdits de mise en location, et ce afin de protéger les locataires contre des propriétaires peu scrupuleux, tout en incitant fortement à la rénovation du parc immobilier. L'augmentation des loyers pour les biens F, G et G+ est également interdite depuis août 2022. Et depuis le 1er avril 2023, il est aussi obligatoire de réaliser un audit énergétique en complément du traditionnel DPE pour l'ensemble de ces biens afin de pouvoir les vendre.

Pour les biens immobiliers dont le diagnostic de performance énergétique est meilleur, les échéances sont plus lointaines. Il faut tout de même noter que les biens classés G seront interdits à la location dès 2025. Ce sera ensuite au tour des appartements et des maisons classés F en 2028, puis, en 2034, les logements dont l'étiquette de performance énergétique sera E ne pourront plus non plus être mis en location. Pour les propriétaires concernés, qui voudraient continuer à pouvoir louer leurs logements, nul autre choix que de procéder à une rénovation, coûteuse, de leur bien.

7 commentaires

  • 14 avril 11:16

    " II faut noter que les biens classés ..... sont interdits à la location dès 2025" avec un échéancier pour les autres et interdiction de vente. C'est une mesure très grave et lourdes de conséquences. Les gens n'ont pas pris conscience de cela.


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