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Labels alimentaires : on fait le point
information fournie par Le Particulier pour Conso 13/05/2020 à 07:30
Temps de lecture: 2 min

Labels alimentaires : on fait le point (Crédits photo : Shutterstock)

Labels alimentaires : on fait le point (Crédits photo : Shutterstock)

Ces petits labels trônent avec fierté sur les produits. « Biologique », « AOC », « AOP », « Produit de l’année », « Origine fermière ». Autant d’arguments pour rassurer le consommateur et lui donner envie de passer à la caisse. Selon l’UFC Que Choisir, AB (agriculture biologique) et Label Rouge sont ceux qui incitent le plus à l’achat (plus de 90% des sondés). Mais que signifie exactement chacun de ces labels ?

AB ou Eurofeuille : les labels biologiques

Le label biologique a le vent en poupe auprès des Français. Pour le « AB » (Agriculture Biologique) français ou l’Eurofeuille européen, les exigences sont désormais exactement les mêmes (et dans toute l’Europe). La culture doit être réalisée sans aucun traitement, ni pesticide chimique, que ce soit avant ou après la récolte. Côte élevage, les traitements hormonaux ne sont pas autorisés, les antibiotiques sont restreints et le bétail doit être nourri avec une alimentation sans pesticide.

En revanche, ces labels biologiques ne signifient absolument pas que l’aliment soit sain. D’ailleurs, les produits transformés peuvent contenir jusqu’à 5% d’ingrédients non bio. Ce que ne permet pas le label Bio Cohérence, plus strict, mais moins répandu.

Label rouge, AOC/AOP, IGP et STG : la qualité et la provenance

Le plus connu est le Label Rouge. Il atteste « qu’un produit possède un niveau de qualité supérieure à celui d’un produit courant similaire », selon le ministère de l’Agriculture. Pour l’obtenir, un cahier des charges spécifique à chaque produit doit être respecté. Les conditions de production doivent être de qualité, la traçabilité assurée.

Les labels AOC/AOP visent quant à eux la provenance de l’aliment. L’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) certifie ainsi la fabrication, dans le cadre d’un terroir donné. L’Appellation d’Origine Protégée (AOP), européenne, suit le même schéma. En revanche, l’IGP (Indication Géographie Protégée), ne fait qu’attester le lien entre produit et territoire. Certains ingrédients peuvent venir d’autres régions, ce qui n’est pas autorisé par l’AOC/AOP. Enfin, la STG (Spécificité Traditionnelle Garantie), protège le savoir-faire et non le territoire.

Les labels équitables

Le plus connu est Fairtrade Max Haavelar. Sa promesse : que les producteurs reçoivent une rémunération correcte et respectueuse. Ces derniers doivent réduire l’utilisation de pesticides et ne pas utiliser d’OGM. Ethiquable et Alter Eco vont plus loin dans la démarche.

Le label Bleu-blanc-cœur : un inconnu ?

Ce label est donné par une association portant le même nom, dont l’objectif est d’améliorer l’alimentation du bétail, pour une meilleure qualité nutritionnelle des aliments. Notamment via la graine de lin, réintroduite dans la nourriture des animaux, afin d’enrichir la production en oméga3. Ce label n’interdit pas l’utilisation des antibiotiques, mais les bêtes étant en meilleure santé, les éleveurs en ont théoriquement moins besoin.

Produit de l’année, simple coup de com’

Ils sont revendiqués dans des publicités et sur le packaging : « élu produit de l’année », ou « reconnu saveur de l’année ». Ici, il n’y a aucun cahier des charges fixé, ces labels sont remis par des marques qui demandent leur avis sur différents produits à un panel de consommateurs. Cela ne donne aucune indication sur la qualité nutritionnelle ou l’origine du produit en question.

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