Le Dry January est un défi consistant à ne pas boire une seule goutte d'alcool pendant tout le mois de janvier. (Illustration) (FREE-PHOTOS / PIXABAY)
Les effets positifs du Dry January se font ressentir non seulement sur la santé des consommateurs mais également sur leur portefeuille. L'an passé, ce défi avait permis aux Français qui l'ont relevé d'économiser en moyenne 85,2 euros.
L'heure est au bilan, alors que le défi Dry January va bientôt toucher à sa fin. Car si ses bienfaits sur la santé ne sont plus à prouver, l'expérience permet également de faire des économies non négligeables, rapporte RMC Conso .
Pour rappel, le Dry January est un défi qui consiste à stopper sa consommation d'alcool après les fêtes de fin d'année. Comme son nom l'indique, il s'étend sur la totalité du mois de janvier. Selon un récent sondage IFOP, 17 millions de Français auraient déclaré vouloir se prêter à l'exercice cette année, aussi pour ses bienfaits sur la santé que pour son aspect financier. En 2022, 84 % des personnes interrogées dans le cadre d'un autre sondage BVA pour la Ligue contre le cancer avaient d'ailleurs reconnu cet intérêt économique.
Plusieurs facteurs
Et pour cause : stopper leur consommation d'alcool sur le mois de janvier permet à ces millions de consommateurs d'économiser en moyenne 85,2 €. Ce résultat se base sur « les données de l'application TryDry pour l'édition 2024 du Dry January » , comme l'explique le responsable plaidoyer et communication de la Fédération Addiction. Cette application permet de faire un point sur sa consommation et de voir les bénéfices pouvant être tirés de l'arrêt de l'alcool. Ce montant moyen s'appuie sur les données fournies par 20 000 utilisateurs.
Nos confrères précisent à ce titre que le montant des économies réalisées grâce à cette expérience dépend de nombreux facteurs : le lieu où est acheté l'alcool, le type d'alcool acheté et l'endroit où il est consommé.
Un budget alcool en baisse
Selon les chiffres de l'Insee, la dépense moyenne annuelle des ménages en boissons alcoolisées serait de 707 euros, soit 231 euros de plus que ce qui est dépensé pour des boissons non alcoolisées. Il est toutefois important de noter que le budget attribué à l'alcool baisse depuis plusieurs années. En 2018, celui-ci s'élevait à 59,7 % du budget global de boissons, contre 77,6 % en 1960.
En résumé, plus la consommation d'alcool est importante, plus les économies peuvent l'être aussi. RMC Conso précise enfin que les régions viticoles étant celles où l'on boit le plus d'alcool, elles sont aussi les endroits où les économies réalisées à l'issue du Dry January peuvent être les plus élevées. À condition bien sûr de relever le défi.
