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Covid-19: les secteurs qui recrutent malgré la crise
information fournie par Le Particulier pour Conso 10/01/2021 à 08:30
Temps de lecture: 3 min

Dans le secteur du numérique, de l’agroalimentaire ou même de la santé, certains secteurs tournent à plein régime malgré la crise sanitaire. crédit photo : WorldPictures/Shutterstock / WorldPictures

Dans le secteur du numérique, de l’agroalimentaire ou même de la santé, certains secteurs tournent à plein régime malgré la crise sanitaire. crédit photo : WorldPictures/Shutterstock / WorldPictures

Alors que la crise économique touche de plus en plus d’entreprises, certains secteurs tirent leurs épingles du jeu. Certains domaines d’activités ne souffrent pas de la crise de la Covid-19 et cherchent à recruter en grand nombre. Car selon l’ensemble des économistes, si l’année 2021 devrait être celle du rebond, les premiers trimestres risquent de voir la courbe du chômage continuer de progresser.

Une situation économique dégradée

Les chiffres se suivent et se ressemblent. Si la plupart des organismes (Banque de France, OFCE, Insee…) anticipent dans les mois qui viennent un rebond de l’activité, tous s’accordent sur la question du chômage, amené à fortement se dégrader dans les mois qui viennent. La Banque de France anticipe ainsi un taux de chômage de 11,1% en 2021 contre 10,6% pour l’OFCE. Au troisième trimestre 2020, le chômage était estimé à 9% de la population active, soit 2,7 millions de personnes. Si des entreprises ferment ou que des secteurs se confinent, d’autres sont en plein essor et profitent de la crise pour se développer et recruter de nouveaux éléments.

La santé au mieux de sa forme

Sans surprise, les acteurs du monde de la santé sont sur le devant de la scène. Le Ségur de la santé s’est conclu, en juillet 2020, avec la promesse de créer 20% de places supplémentaires dans les instituts de formation en soins infirmiers et 100% dans les instituts de formation d’aides-soignants. Les deux professions recrutent déjà énormément.

La Région Bretagne, Pôle Emploi et l’Agence Régionale de Santé (ARS) ont lancé, fin octobre 2020, une campagne de recrutement de près de 1.100 postes paramédicaux. Les experts de la santé estiment que d’ici à 2030, 300.000 emplois seront à pourvoir dans le secteur médico-social.

Le numérique a la vent en poupe

Autre secteur à tirer son épingle du jeu: l’ensemble des start-up du numérique. France Digitale, une association qui représente 1.400 entrepreneurs et investisseurs du numérique français, a lancé durant le mois de novembre 2020 l’opération «Reconfinés mais recrutés», indiquant que près de 2.200 postes étaient à pourvoir dans 150 entreprises, allant de la start-up à la licorne.

La jeune pouce Mirakl vient de lever près de 300 millions d’euros il y a quelques mois. Elle annonce le recrutement de 1.000 personnes dans le monde dont 400 en France. Uber eats , Deliveroo ou encore Just Eat n’hésitent pas à embaucher de nouveaux livreurs, devenus essentiels depuis la fermeture des bars et restaurants.

Logistique et BTP tiennent le coup

Fêtes de fin d’année obligent, le secteur de la logistique tourne à plein régime. L’agence d’intérim Qapa s’attend, fin 2020 début 2021, à près de 40.000 offres d’emploi d’agent de tri ou préparateur de commande sur son site.

Si les chantiers se sont totalement arrêtés en mars 2020, ils se poursuivent aujourd’hui. Cela redonne des couleurs au secteur du BTP. Ce dernier, représentant près de 1 million de salariés en France, devrait voir le nombre d’embauches progresser de 14% d’ici la fin de l’année 2020 selon les données de Manpower. A la rentrée de septembre 2020, la demande de maçon a ainsi progressé de 14%.

Les grandes entreprises limitent les dégâts

Si on attend encore les chiffres consolidés des grandes entreprises du Cac 40 en matière d’activité, un premier bilan peut déjà être dressé à partir des informations qu’elles ont dévoilé à la fin du premier semestre 2020. Parmi les fleurons de l’industrie française seul LVMH, la plus grosse capitalisation de la bourse de Paris, affichait une activité en hausse avec un demi-milliards d’euros de bénéfices à la fin du premier semestre 2020. Un peu plus loin, Dassault Système, ST Microélectronics, Publicis ou encore Worldline tiennent et parviennent, malgré un premier confinement, à n’afficher aucune perte. Toutes les entreprises du Cac s’en sortent excepté Michelin qui, dès le mois de juillet 2020, affichait des pertes de près de 137 millions d’euros. La publication des résultats du second semestre, qui devrait parvenir dans quelques mois, nous éclairera sur l’Etat des grands industriels du pays.