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Comment optimiser l’entretien d’une piscine enterrée?
information fournie par Le Particulier pour Conso 08/08/2024 à 08:30
Temps de lecture: 4 min

Il est important de prendre soin de sa piscine ou de trouver des stratégies pour réduire le coût d’entretien. ( crédit photo : Shutterstock )

Il est important de prendre soin de sa piscine ou de trouver des stratégies pour réduire le coût d’entretien. ( crédit photo : Shutterstock )

Qu’il s’agisse de gagner de l’argent pour faire entretenir sa piscine ou d’adopter les bons gestes, des solutions existent pour profiter de son bassin enterré sans se ruiner. Explications.

Les Français sont fans de piscine

La piscine est un plaisir français. L’Hexagone est, depuis plusieurs années, juste derrière les États-Unis en termes de dynamisme sur ce marché. Selon la Fédération des professionnels de la piscine et du spa, on compte en France 3.507.000 piscines à fin 2023, dont 1,68 million enterrées et 1,73 million hors-sol. Sur l’ensemble de l’année 2023, le niveau de construction des piscines est resté supérieur de +6% par rapport à 2019.

Ce plaisir a un coût, surtout en matière d’entretien. En règle générale, il faut prévoir près de 250 euros pour l’hivernage par pisciniste entre chaque début et fin de saison. Tous les 10 ans, les propriétaires vont également devoir s’assurer de l’étanchéité du bassin en changeant le liner (environ 1.500 euros ), sans oublier le budget pour l’eau et son traitement. Pour une piscine de 48 mètres carrés utilisée 5,5 mois par an de mai à octobre, la facture atteint entre 650 euros et 950 euros tous les ans.

Adopter les bons gestes pour sa piscine: filtration, désinfection et taux de pH

Pour minimiser l’entretien d’une piscine enterrée, il faut maîtriser trois facteurs: la filtration, la désinfection et le taux de pH. Pour optimiser le volet filtration, il faut s’en remettre à la saison. En été, il est important de filtrer l’eau plusieurs fois par jour, sans pour autant le faire 24h/24. Il suffit de le prévoir toutes les quatre heures, une à trois fois par jour. Le filtrage en continu n’est recommandé que pendant les périodes de canicule, car davantage de micro-organismes se développent avec la chaleur. Il vaut d’ailleurs mieux ne pas installer votre bassin sous des arbres ou près d’un parterre de fleurs. Il est également préférable de recouvrir la piscine avec une bâche le soir après avoir retiré à l’aide d’une épuisette les éventuelles feuilles et insectes tombés dedans.

De plus, pour conserver le plus longtemps possible un pH basique (entre 7,2 et 7,4), utilisez des testeurs colorimétriques, présentés le plus souvent sous la forme de bandelettes. Ils vous permettent de savoir si l’eau est trop basique ou au contraire acide. Si le pH de l’eau de votre piscine est trop élevé ou trop bas, alors cela dégradera votre système de filtration et cela neutralisera l’efficacité du désinfectant utilisé (chlore ou brome). Si vous utilisez du chlore, le pH de votre bassin peut aller jusqu’à 7,4 et jusqu’à 7,6 si vous avez opté pour le brome. Au-delà, l’eau de votre piscine est dite alcaline. En deçà de 7,2, elle est bien trop acide. Dans les deux cas, cela peut causer une irritation des yeux et des muqueuses. Mieux vaut donc contrôler le taux de pH chaque semaine.

Enfin, sans désinfectant, l’eau deviendra rapidement trouble et la baignade sera alors déconseillée. Vous avez le choix entre du chlore, du brome et de l’oxygène actif.

Louer sa piscine pour payer l’entretien

Pour régler les frais d’entretien de sa piscine, il est aussi possible de la louer occasionnellement en passant par des plateformes dédiées. C’est le cas de Myprivatepool ou Swimmy. Le propriétaire met seulement quelques heures à louer sa piscine. Pour être acceptée, cette dernière doit disposer d’un système de sécurité comme une bâche, une alarme ou une bannière. Côté prix, il faut compter une centaine d’euros pour la location d’une piscine pour 4 personnes le temps d’une demi-journée. La saisonnalité est importante. Le gros de la demande se concentre sur les mois allant de mai à septembre. En moyenne, les particuliers dégagent environ 1.000 euros par an. C’est une rentabilité intéressante, grignotée toutefois par les commissions perçues par les plateformes. C’est le cas de Swimmy qui prend 20% sur le locataire et 17% sur le propriétaire.

Quelle alternative aux produits chimiques?

Pour en finir avec les produits chimiques au moment de traiter sa piscine, des solutions existent, à commencer par l’ozone. Ce gaz naturel est un puissant oxydant ainsi qu’un algicide. Il va tuer toutes les bactéries et virus présents dans l’eau. Pour y recourir, les propriétaires doivent se munir d’un ozonateur dont le prix d’acquisition peut aller jusqu’à 3.000 euros . Ce dernier va transformer l’oxygène en ozone et l’injecter ensuite dans l’eau. L’oxygène actif est également idéal pour désinfecter votre eau et éliminer l’ensemble des matières organiques et bactéries présentes dans le bassin. On le trouve sous forme de poudre, de granulés de liquide ou de galet. Une bonne alternative au chlore. Enfin, le traitement au sel à travers un électrolyseur (environ 800 euros ) va rendre l’eau de la piscine plus claire. Le sel possède des propriétés désinfectantes, désoxydantes, antifongiques et antibactériennes. De quoi se passer de produits chimiques par la suite.

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