Voyager moins mais mieux: la revanche du tourisme local information fournie par Le Particulier pour Conso 24/12/2025 à 08:30
Pourquoi le tourisme de proximité séduit de plus en plus les Français
De plus en plus de Français redécouvrent leur propre territoire. Pour eux, nul de besoin de prendre l’avion pour être dépaysés, leur ville de résidence et ses alentours constituent une aire de jeux suffisante pour contenter leur curiosité. Le tourisme local n’est évidemment pas un phénomène nouveau, mais il séduit de plus en plus de voyageurs pour de nombreuses raisons. Certains évitent ainsi le tourisme de masse. D’autres choisissent de voyager moins loin, moins longtemps, mais mieux en s’offrant des hébergements et des repas de qualité. Pour certains voyageurs, les vacances à côté de chez soi permettent d’être plus en phase avec sa conscience, en privilégiant des modes de transport doux. Et puis, le tourisme de proximité permet bien évidemment aussi de réaliser des économies.
L’avion n’est pas au programme du tourisme local
En 2024, le secteur aéronautique représente 2,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et contribue à 4% du réchauffement global. Face à ces chiffres, certains voyageurs éprouvent désormais une forme de culpabilité à l’idée de prendre l’avion. Ce phénomène baptisé «f lygskam » a été popularisé en Suède et porté par de nombreux militants écologistes. Pour ne plus ressentir d’«avihonte», certains touristes décident donc de ne plus monter à bord d’un avion pour voyager.
Le train revient sur le devant de la scène
Pour continuer de voyager sans ressentir de gêne, il existe toujours le train. Sur les longues distances, ce mode de transport est souvent très cher. En regardant les offres et les abonnements régionaux, il est malgré tout possible de voyager à tout petit prix. Par exemple, en Bretagne, le Pass TER BreizhGo permet à 5 personnes de voyager en illimité sur tout le réseau pendant une semaine pour seulement 110 euros ! En région Nouvelle-Aquitaine, le Pass Tribu offre une réduction croissante avec le nombre de passagers (-20% pour deux personnes et jusqu’à -50% pour cinq voyageurs). Les enfants de 4 à 11 ans bénéficient eux d’une réduction supplémentaire de 50%. Toutes les régions ont leur tarification propre. Vous pouvez les retrouver sur le site SNCF Connect .
Ce mode de transport alternatif permet de voyager et de prendre son temps
L’autre mode de transport doux - et très écologique - est le vélo. La France se positionne comme la seconde destination mondiale pour le tourisme à vélo, avec plus de 9 millions de séjours cyclistes par an et attire 20% de cyclo touristes étrangers. Les touristes français ou étrangers bénéficient de 21.530 kilomètres d’itinéraires cyclables. Parmi les plus connus, la Vélodyssée , longue de 1.300 kilomètres, relie Roscoff (Finistère) à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques).
À l’achat, le prix des vélos a considérablement augmenté depuis la sortie de la crise du Covid. Il est encore possible d’en trouver des neufs autour des 400 euros sur le site Decathlon (partenaire The Corner *). Les vélos musculaires d’occasion se négocient autour des 100 euros . Pour les vélos électriques ou les vélos gravel (conçus pour la route et la ville), les prix peuvent facilement dépasser les 1.500 euros . Il est aussi très facile de louer un vélo, électrique ou non, pour une semaine ou plus et même de réserver des sacoches avec tout le matériel de camping nécessaire.
Les hébergements deviennent aussi plus responsables
Le tourisme local s’accompagne d’une nouvelle offre d’hébergements responsables: campings à la ferme, tiny houses , gîtes écoresponsables ou refuges accessibles uniquement à pied. Ces lieux misent sur le calme, la sobriété et la déconnexion. Pour les touristes, c’est une manière de voyager autrement, mais aussi de soutenir les acteurs locaux et de faire des économies sur l’hébergement.
Une nuit dans un camping à la ferme coûte entre 10 et 20 euros , contre plus de 30 euros pour un emplacement de camping sans électricité et plus de 60 euros dans un camping 5 étoiles, selon les chiffres des sites Cparici et CampingFrance .
Les itinéraires de micro-aventures à moins de 100 euros pour un week-end
Une randonnée en kayak ne vous fait pas peur? L’opérateur Tours & Canoë propose un bivouac de deux jours entre Chaumont et Vouvray au prix de 55 euros par personne. Vous faites des économies sur l’hébergement, le bivouac étant toléré sur les berges et îlots de la Loire. Autant d’argent à dépenser dans un très bon restaurant, comme Les Gueules noires , proposant des menus de saison, à partir de 50 euros .
La Cueilleuse est installée à l’écluse de Cramezeul, dans la commune de Nort-sur-Erdre, le long du canal de Nantes à Brest. Ses gérantes proposent une aire de bivouac où poser sa tente pour le prix de 1 à 8 euros la nuit, selon la période. Il est aussi possible de dormir dans une cabane ( 10 à 30 euros la nuit). À pied, cela peut-être un très bon point de départ ou d’arrivée avant de rejoindre à pied le village de Guenrouet situé à environ 30 kilomètres. Vous pouvez y trouver de nombreux restaurants proposant des menus à moins de 30 euros .
*Si vous êtes client BoursoBank, vous bénéficiez d’un avantage auprès de ces enseignes à travers The Corner. Accédez aux remises qui vous sont réservées chez Decathlon .
Si vous n’êtes pas (encore) client BoursoBank, découvrez ici les bons plans The Corner .
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