L'investissement de demain sera responsable. L'an dernier, les investissements socialement responsables (ISR) ont représenté 278 milliards d'euros. Un montant dépassé cette année en seulement un semestre : fin juin 2020, ce sont 315 milliards d'euros qui ont été placés dans des fonds durables, d'après Novethic, le centre de recherche et d'information sur l'ISR.
Pour autant, investir en prenant en compte à la fois les performances financières et les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) n'est pas si simple, alors qu'on dénombre plus de 60 000 fonds sur le marché européen. C'est l'essence même des labels ISR : guider et orienter les investisseurs. Attribués aux fonds les plus vertueux, les labels ISR représentent une véritable garantie pour l'investisseur.
Multitude de labels
Là où l'affaire se corse, c'est qu'il n'existe pas un unique label mais une dizaine de labels – en attendant un éventuel label ISR européen –, créés à l'initiative d'une multitude d'acteurs : places financières, associations professionnelles dédiées à l'investissement responsable, organisations spécialisées dans la labellisation environnementale etc. En 2016, la France s'est distinguée de ses voisins européens en créant deux labels publics : le label ISR, porté par le ministère des Finances et axé sur l'investissement socialement responsable et le label Greenfin, lancé par ministère de la Transition
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