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Voiture électrique: un plaisir de riche
information fournie par Le Particulier pour Conso 13/09/2021 à 08:30
Temps de lecture: 3 min

Malgré les aides à l’achat, notamment en France, destinées à démocratiser la voiture électrique, ces dernières demeurent inaccessibles aux ménages les plus modestes crédit photo : Shutterstock

Malgré les aides à l’achat, notamment en France, destinées à démocratiser la voiture électrique, ces dernières demeurent inaccessibles aux ménages les plus modestes crédit photo : Shutterstock

Si les voitures hybrides et électriques ont le vent en poupe, les détenteurs de ces véhicules se situent majoritairement dans les pays les plus riches. Pourtant, l’ensemble des États de l’Union Européenne, contraint par un cadre réglementaire amené à se durcir en matière de respect de l’environnement, tentent d’accélérer la conversion des conducteurs et conductrice à l’électrique.

Les pays riches, rois de la voiture électrique

La démocratisation de la voiture électrique est en marche. Selon les données de l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA) les ventes de véhicules électriques explosent. Les voitures totalement électriques représentent désormais 7,5% des ventes neuves en Europe, contre 3,5% au deuxième trimestre de 2020. Ce succès pour le secteur est à nuancer. Car comme le note l’association, «il existe une nette fracture pour acquérir un véhicule électrique entre l‘Europe centrale et orientale, et l’Europe de l’Ouest, ainsi qu’une fracture nord-sud prononcée». On constate ainsi que 4 pays européens (la Suède, les Pays-Bas, la Finlande et le Danemark) concentrent à eux seuls 73% des ventes de voitures électriques. Des pays où le PIB par habitant s’élève à plus de 46.000 euros. Dans les pays du sud, les ventes de voitures électrique représentent moins de 15% de la part totale des ventes de voitures à l’année. «C’est le cas, par exemple, des pays d’Europe centrale et orientale ainsi qu’en Grèce», détaille l’ACEA.

Vers un durcissement des règles européennes

Le prix d’une voiture électrique reste encore très élevé. Les entrées de gamme commencent à 20.000 euros et il n’est pas rare d’atteindre les 90.000 euros pour obtenir l’un des modèles les plus avancés. Sans oublier que le marché de la voiture hybride ou électrique est fortement dépendant du nombre de bornes de recharge installées dans le pays. Cependant, les conducteurs roulants encore au diesel ou à l’essence vont devoir très rapidement s’adapter. L’Union Européenne s’est fixée des engagements forts en matière de réduction de CO2 dans les années à venir. Ainsi, la Commission européenne a décidé d’interdire la vente de véhicules à moteur thermique en 2035, l’objectif étant pour le Vieux Continent d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

De nombreuses aides pour acheter sa voiture électrique

Pour financer leur acquisition, les conducteurs peuvent s’appuyer sur les aides à l’achat. En France, en plus des aides régionales, l’État propose depuis le 1er juillet 2021, aux propriétaires ou locataires d‘un véhicule propre (électrique ou hybride) de bénéficier du bonus écologique allant jusqu’à 6.000 euros dans la limite de 27% du prix TTC du véhicule, y compris la location éventuelle des batteries.

Pour y accéder, le taux d‘émission de CO2 du véhicule neuf ne doit pas dépasser les 50 g/km. Pour accéder au bonus, le prix d’achat de la voiture ne doit pas dépasser les 45.000 euros. S’il s’agit d’une voiture d’occasion, l’aide ne fonctionne que pour les modèles électriques ayant un taux d’émission de CO2 inférieur ou égal à 20 g/km. Le montant du bonus est alors de 1.000 euros. Les acheteurs peuvent également compter sur les remises des constructeurs en cette rentrée 2021. Chez Hyundai par exemple, la Tucson hybride bénéficie d’une remise de 2.200 euros et les berlines i30 d’une remise de 3.000 euros. Chez Kia, c’est le e-Niro 100% électrique qui profite d’une remise de 4.000 euros au moment de l’achat.

Vers un déploiement à grande échelle des bornes électriques en France

La France bien décidée à passer la seconde en matière de bornes de recharge pour voiture électrique. À ce jour, près de la moitié des aires de service d’autoroute de l’Hexagone, soit 164 aires de service, sont équipées de bornes de recharge rapide, indique le ministère de la Transition écologique avant d’assurer que «toutes les aires du réseau autoroutier concédé seront équipées de stations de recharge pour véhicules électriques d’ici la fin 2022». Au 15 juillet 2021, près de 43.700 bornes de recherches ouvertes au public étaient recensées sur le territoire. Ce chiffre est amené à très fortement augmenter dans les prochains mois, le gouvernement ayant assuré qu’il déploierait, d’ici à la fin de l’année 2021, 100.000 bornes de recharge électrique sur le territoire national. Un objectif ambitieux mais nécessaire à la conversion des Français à la voiture hybride ou électrique.

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