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MacKenzie Scott, Melinda Gates, Oprah Winfrey… 5 femmes influentes et philanthropes
information fournie par Le Particulier pour Conso 07/03/2022 à 08:30

Coup de projecteur sur cinq femmes philanthropes influentes crédit photo : Capture d’écran Instagram @oprah

Coup de projecteur sur cinq femmes philanthropes influentes crédit photo : Capture d’écran Instagram @oprah

Si la philanthropie est un domaine historiquement masculin, de plus en plus de figures féminines émergent et se font un nom parmi les acteurs de la générosité. Aux héritières ou épouses, s’ajoutent désormais des entrepreneures qui ont bâti leur propre fortune. Coup de projecteur sur cinq femmes philanthropes influentes.

MacKenzie Scott: l’ex-madame Bezos révolutionne la philanthropie

En à peine deux ans, MacKenzie Scott s’est imposée comme l’une des donatrices les plus généreuses au monde en se délestant de plus de 11 milliards de dollars (9,1 milliards d’euros). Rien qu’en 2020, elle a transmis près de 6 milliards de dollars à des centaines de structures caritatives américaines engagées sur le front de la pauvreté, de la santé publique et des inégalités raciales.

Outre ces montants colossaux, c’est le mode opératoire qui surprend: l’ex-femme du fondateur d’Amazon n’assortit ses dons d’aucune condition, et elle cible des structures modestes bénéficiant d’une visibilité moindre. Celle qui détient une participation dans le géant du e-commerce évaluée à 62 milliards de dollars (51,5 milliards d’euros) a annoncé son intention de donner «jusqu’à ce que les caisses soient vides».

Melinda French Gates sort de l’ombre

La philanthropie des femmes a longtemps été invisibilisée, en partie car ce milieu se structure principalement autour des couples. Fort heureusement, on assiste aujourd’hui à une médiatisation et une légitimation croissantes de la philanthropie féminine. On peut citer l’exemple de Melinda Gates, qui est restée dans l’ombre de son (ex-)mari durant de nombreuses années avant d’évoquer publiquement son rôle au sein de leur fondation.

Malgré leur séparation, le couple continue de coprésider la Bill and Melinda Gates Foundation, qui œuvre principalement en faveur de la santé et de la lutte contre la pauvreté. Cet empire caritatif emploie plus de 1.600 personnes et gère 50 milliards de dollars (40 milliards d’euros). Rien qu’en 2020, le total des subventions a atteint près de 6 milliards de dollars.

En 2015, Melinda Gates s’est lancée dans l’entrepreneuriat en fondant Pivotal Ventures, un incubateur financé à hauteur d’un milliard de dollars, qui soutient des projets innovants en faveur de l’égalité hommes-femmes. Elle pourrait désormais y consacrer l’essentiel de sa fortune personnelle, estimée aux alentours de 11 milliards de dollars.

Yoshiko Shinohara, la self-made woman japonaise

Son nom ne vous dit probablement rien, et pourtant cette femme d’affaires possède un parcours incroyable. Mariée à 23 ans, elle divorce quelques années plus tard, convaincue que la vie de femme au foyer n’est pas faite pour elle. Un véritable choc dans le Japon traditionaliste des années 1960.

Elle s’envole pour l’Angleterre, puis la Suisse et enfin l’Australie où elle découvre l’intérim, une pratique inexistante au Japon. De retour dans son pays natal en 1973, elle fonde sa propre société de travail temporaire, Persol Tempstaff. Spécialisée dans la mise à disposition de personnel de bureau, l’entreprise s’adresse spécifiquement aux femmes . Une manière de permettre à ces dernières de s’épanouir professionnellement sans délaisser pour autant leur foyer.

Cotée à la Bourse de Tokyo , l’entreprise réalise aujourd’hui plus de 4,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, emploie 37.000 salariés et dispose de plus de 600 bureaux au Japon, en Asie et en Australie. En 2017, Yoshiko Shinohara est la première Japonaise à faire son entrée dans le classement Forbes des self-made women milliardaires de la planète.

À 87 ans, Yoshiko Shinohara fait partie du cercle très fermé des femmes philanthropes d’Asie. À sa retraite en 2020, elle a légué la moitié de sa fortune, soit aux alentours de 500 millions d’euros, à la fondation qui porte son nom. Celle-ci finance la scolarité d’étudiants dans le domaine de la santé. «Je veux montrer à toutes les femmes qu’elles peuvent réussir en comptant sur elles-mêmes», explique-t-elle.

Oprah Winfrey, première femme noire milliardaire

C’est la papesse du petit écran, et l’une des célébrités les plus généreuses des États-Unis . Partie de rien, cette ancienne animatrice du talk-show le plus populaire de la télévision américaine, à la tête d’un empire médiatique, s’est hissée à la force du poignet jusqu’à devenir la première femme noire milliardaire. Elle a créé plusieurs fondations, notamment The Oprah Winfrey Foundation et The Angel Network pour financer des projets à travers les États-Unis. En 2004, elle est devenue la première Afro-Américaine à figurer parmi les 50 Américains les plus généreux.

C’est dans le domaine de l’éducation qu’elle est la plus active. En 2012, on estimait à plus de 400 millions de dollars le montant total de ses subventions à ce secteur. Elle soutient l’association Free the Children qui construit des écoles dans les pays en voie de développement, a fondé The Oprah Winfrey Leadership Academy for Girls en Afrique du Sud en 2007, et financé des centaines de bourses pour des étudiants afro-américains dans différentes universités du pays. Enfin, elle a participé à hauteur de 20 millions de dollars à la construction du National Museum of African American History and Culture, placé sous l’égide de la Smithsonian Institution à Washington.

Marina Nahmias, une fondation en forme d’hommage

En France également, le mécénat se féminise. En 2009, Marina Nahmias, petite-fille du fondateur de Danone, a créé une fondation pour honorer la mémoire de ses parents, Daniel et Nina Carasso, qui ont fait prospérer l’entreprise dans l’Hexagone et aux États-Unis. «La fondation a été imaginée par Marina Nahmias pour aider les projets dans les deux domaines qui ont mobilisé ses parents toute leur vie, l’alimentation et la culture au service de tous», explique Marie-Stéphane Maradeix, sa déléguée générale. Elle soutient aussi la recherche en agronomie et sur le climat. Elle intervient en France et en Espagne, pays d’origine de son grand-père.

En dix ans, la fondation, dotée initialement de 470 millions d’euros, a soutenu plus de 1.300 projets dans les domaines de l’alimentation durable et de l’art citoyen. Placée sous l’égide de la Fondation de France, elle emploie une douzaine de salariés. Marina Nahmias, qui en demeure la présidente, est très impliquée dans la sélection et le suivi des projets.

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