Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

La 6G déjà en préparation
information fournie par Le Particulier pour Conso 06/06/2021 à 08:30
Temps de lecture: 3 min

Alors que le déploiement de la 5G dans plusieurs métropoles françaises est en cours, les géants de la téléphonie planchent déjà sur la 6G crédit photo : Shutterstock

Alors que le déploiement de la 5G dans plusieurs métropoles françaises est en cours, les géants de la téléphonie planchent déjà sur la 6G crédit photo : Shutterstock

Les industriels des télécommunications travaillent déjà sur le déploiement de la 6G. Une technologie capable de générer des hologrammes sur demande. Si la Chine est en avance, Américains et Européens se mobilisent pour rattraper leur retard.

La 6G dès 2030

Alors que la 5G est encore en cours de déploiement en France, les industriels des télécoms planchent, partout dans le monde, sur la 6G. Nouveau stade dans l’univers numérique, cet ultra ultra haut débit offrirait près de 1.000 gigabits par seconde, disponibles aussi bien sur terre que sous l’eau, au sommet des montagnes les plus hautes, dans le ciel ou encore dans les sous-sols. Les promesses de la 6G, si elle se prête davantage au monde industriel qu’aux particuliers, sont nombreuses comme la possibilité de procéder à une visite à distance à travers des hologrammes ou le développement d’interfaces cerveau-machine, comme celles sur lesquelles travaille l’entreprise Neuralink d’ Elon Musk .

Cette 6G viendra s’implanter dans tous les objets du quotidien, du robinet à la voiture en passant par les drones ou les fenêtres. Chez Nokia, on imagine grâce à la 6G la fin du clavier numérique remplacé par la voix ou les gestes. D’autres anticipent la généralisation de la chirurgie à distance ou la possibilité d’augmenter les capacités de l’être humain.

La Chine en avance

À ce jour, la Chine semble bien partie pour maîtriser cette nouvelle technologie avant ses concurrents internationaux. En novembre 2020, le gouvernement chinois annonçait avoir envoyé son premier satellite 6G en orbite. Le président Xi Jinping a même fait adopter, dans le plan quinquennal chinois, un ambitieux plan 6G et l’entreprise Huawei assure de son côté pouvoir déployer cette nouvelle technologie à l’horizon 2030. Près de 1.000 brevets liés à la 6G auraient été déposés par la Chine, donnant à l’Empire du milieu une avance notable.

Les Occidentaux sur la défensive

Pas question pour le reste du monde de perdre la bataille de la 6G après avoir perdu celle de la 5G face à la Chine. Les États-Unis créent un consortium réunissant une vingtaine d‘opérateurs télécoms comme Samsung, Ericsson ou Nokia pour reprendre la main sur la 6G. Nom de code de cette organisation: le Next G Alliance. Les Européens ne sont pas en reste avec le lancement, le 1er janvier 2021, du projet Hexa-X. Dirigée par Nokia et Ericsson, cette initiative soutenue par la Commission européenne rassemble des géants de l’industrie numérique et des télécommunications d’une vingtaine de pays du Vieux Continent comme Orange, Atos, Siemens, Telefonica et TIM, Intel mais également le Commissariat à l’énergie atomique pour la France. L’objectif est d’établir une vision autour de la 6G en se questionnant sur les usages et besoins de demain. La guerre des télécoms est déclarée.

5G: y a-t-il vraiment un risque pour la santé?

Le développement de la 5G se poursuit en France. En février 2021, la couverture 5G de l’opérateur Orange était estimée à 76% du territoire quand SFR couvrait seulement 29% du pays, Bouygues 16% et Free 8%. Toutefois, la méfiance des Français demeure envers cette nouvelle technologie, notamment sur ses conséquences sur la santé. Le 20 avril 2021, l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) rendait son avis sur la question: “Avec le déploiement de la 5G, de nouvelles bandes de fréquence sont ou seront prochainement exploitées. Dans la continuité de ses travaux d’expertise sur radiofréquences et santé, et sur la base des données scientifiques disponibles à ce jour, l’Anses estime peu probable que le déploiement de la 5G (…) présente de nouveaux risques pour la santé. (…) Les données ne sont, à l’heure actuelle, pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires.” L’agence indique néanmoins qu’il reste important de “poursuivre les recherches et de suivre en particulier l’évolution de l’exposition des populations à mesure de l’évolution du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux”. Cette conclusion s’ajoute aux nombreuses études sur la question et qui déclarent, dans la grande majorité, ne pas identifier de risques sanitaires liés au déploiement de la 5G à ce jour.

À lire aussi:

Elon Musk révolutionne les batteries électriques

Jeff Bezos: précurseur génial