Ipsen relève ses objectifs après un CA à +13,7% au T3, le titre monte information fournie par Reuters 22/10/2025 à 10:33
Ipsen IPN.PA monte en Bourse mercredi après avoir relevé ses objectifs annuels de chiffre d'affaires et de marge opérationnelle, le groupe biopharmaceutique français citant une érosion plus lente qu'anticipé des ventes de Somatuline et une croissance accélérée des ventes du reste de son portefeuille.
À Paris, vers 08h10 GMT, l'action gagne 5,3% à 119 euros, contre un repli de 0,46% pour le SBF 120 .SBF120 au même moment.
Ipsen anticipe désormais une croissance annuelle de 10,0% à taux de change constant de son chiffre d'affaires, contre 7,0% précédemment, ainsi qu'une marge opérationnelle à environ 35,0% du chiffre d'affaires, contre 32,0% auparavant.
"Ces perspectives anticipent un impact limité des génériques du lanréotide sur les ventes de Somatuline, ainsi qu'une accélération de la croissance des autres produits du portefeuille", précise Ipsen, qui avait déjà relevé ses objectifs annuels en juillet, dans un communiqué.
Les analystes de Jefferies déclarent dans une note que les perspectives ont été revues à la hausse "comme attendu", mais remarquent que la hausse de l'objectif de marge opérationnelle est plus élevée que prévu.
Le courtier souligne également que le chiffre d'affaires a dépassé de 3% son consensus, tiré par la forte performance de Somatuline, qui bénéficie de la pénurie de lanréotide générique et des contraintes d'approvisionnement aux États-Unis et dans l'Union européenne.
Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires d'Ipsen a augmenté de 13,7% à taux de change constant sur un an, à 915 millions d'euros.
ACQUISITION "TANT ATTENDUE"
Dans un communiqué distinct, Ipsen a par ailleurs annoncé mercredi la signature d'un accord définitif en vue de l'acquisition d'ici 2026 d'ImCheck Therapeutics, société spécialisée dans les thérapies d'immuno-oncologie de nouvelle génération.
Jefferies, qui salue une acquisition "tant attendue" qui devrait renforcer le portefeuille d'Ipsen, rappelle que le groupe cherchait activement une cible dans le domaine de l'oncologie et de l'hématologie et visait des actifs dont le potentiel de ventes pourrait atteindre entre 500 millions et 1,0 milliard d'euros.
(Rédigé par Etienne Breban et Coralie Lamarque, édité par Augustin Turpin)