Aerolineas Argentinas va acquérir 14 Boeing 737-MAX et 4 Airbus A330
information fournie par Boursorama avec AFP 28/11/2025 à 17:34

La compagnie aérienne argentine Aerolineas Argentinas a annoncé un programme de modernisation et d'expansion de flotte, portant notamment sur l'acquisition de 14 Boeing 737-MAX et quatre Airbus A-330 d'ici à 2029, a-t-on appris vendredi auprès du transporteur.

( AFP / LUIS ROBAYO )

Dans un communiqué, la compagnie publique, qui est dans le viseur du gouvernement ultralibéral de Javier Milei pour une privatisation, annonce un plan d'investissement, entre nouveaux appareils et connectivité accrue de la flotte, de 65 millions de dollars, après un résultat opérationnel positif en 2024.

Certains des nouveaux appareils remplaceront des avions vieillissants, d'autres représentent une expansion. Les premiers, deux 737 MAX8, devraient être incorporés à la flotte courant 2026, et les autres, des MAX9, MAX10 et des A330neo, entre 2027 et 2029, a précisé vendredi à l'AFP une source à Aerolineas Argentinas.

La compagnie dispose d'une flotte de 82 appareils, et assure des liaisons avec 37 destinations en Argentine, et 22 à l'international entre Amérique Latine, Etats-Unis et Europe.

La compagnie a salué dans son communiqué son "premier plan d'investissement sur fonds propres", après un redressement de ses comptes qui a l'a vue dégager en 2024 un bénéfice d'exploitation de 56,6 millions de dollars.

Elle a procédé depuis fin 2023 a quelque 1.500 suppressions d'emplois, soit environ 13% de son effectif total, principalement sous forme de plans de départs volontaires et d'incitations aux départs en retraite.

Aerolineas Argentinas avait été privatisée dans les années 1990 sous la présidence Carlos Menem, puis renationalisée en 2008 sous le gouvernement péroniste de centre-gauche de Cristina Kirchner.

L'actuel gouvernement de Javier Milei a répété à maintes reprises son intention de reprivatiser la compagnie, mais le Parlement y a fait obstacle à ce jour, en l'excluant d'une liste initiale d'entreprises identifiées par l'exécutif pour privatisation partielle ou totale.

Ce panorama pourrait toutefois changer en 2026 avec le futur Parlement issu des législatives de mi-mandat d'octobre dernier, où après son succès, Javier Milei, quoique toujours pas majoritaire, disposera d'un rapport de force plus favorable.