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WeWork prévoit une sortie mi-juin de la procédure de sauvegarde
information fournie par Boursorama avec AFP 31/05/2024 à 19:45

( AFP / PATRICK T. FALLON )

( AFP / PATRICK T. FALLON )

Le géant américain des bureaux partagés WeWork prévoit une sortie mi-juin de la procédure de sauvegarde aux Etats-Unis, grâce à la validation par un tribunal des faillites de son plan de réorganisation.

"L'entreprise s'attend à sortir de la protection du +Chapitre 11+ (loi sur les faillites, NDLR) mi-juin, une fois effectuées les dernières opérations administratives de routine", a-t-elle indiqué dans un communiqué, précisant que son plan de réorganisation avait été approuvé jeudi par un tribunal du New Jersey.

Le patron David Trolley, cité dans le communiqué, s'est félicité d'une "réussite bien au-delà des espérances initiales".

"Au cours de l'année écoulée, nous avons constaté une forte demande à travers le réseau WeWork", a-t-il poursuivi.

Le groupe était en proie à de grandes difficultés depuis plusieurs années -mis à mal par la pandémie de Covid-19-, cumulant pertes financières, besoins en liquidités et baisse du nombre de locataires, lorsqu'il a déposé le bilan en novembre.

En avril, WeWork a annoncé être parvenu à renégocier des dizaines de baux commerciaux et avoir mis fin à d'autres, une étape considérée comme un tournant vers la pérennisation de l'entreprise. Il affirmait avoir ainsi réduit de plus de 40% ses engagements de loyers futurs.

En annonçant la validation de son plan de réorganisation, l'entreprise précise avoir atteint au final une réduction de plus de 50%, soit environ 12 milliards de dollars.

Elle indique également avoir un endettement nul, après l'effacement des plus de 4 milliards de dette qu'elle affichait avant sa faillite.

Le groupe, qui a récupéré 400 millions de dollars de capitaux frais, est désormais détenu par ses anciens créanciers.

Autrefois vedette des start-up, WeWork a levé des milliards de dollars auprès du groupe japonais SoftBank Group. A son apogée, début 2019, elle était valorisée jusqu'à 47 milliards de dollars.

Mais la gestion controversée de son co-fondateur, Adam Neumann, a inquiété les investisseurs, qui ont fini par l'évincer en 2019.

Plusieurs médias avaient affirmé fin mars que ce dernier avait déposé une offre de rachat pour 500 millions de dollars. Mardi, il a indiqué au New York Times renoncer à l'opération.

Créé en 2010, WeWork dispose actuellement d'un portefeuille d'environ 600 sites dans 37 pays, et 120 villes.

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