Le gouvernement a officiellement présenté, mercredi 10 juin, son troisième projet de loi de finances rectificative de l'année, destiné à adapter sa réponse économique face à la crise du coronavirus. En tout, ce sont 13 milliards d'euros de nouveaux crédits qui sont prévus pour soutenir l'activité dans ce nouveau texte budgétaire. Ils s'ajoutent aux 44 milliards déjà planifiés dans les précédents, pour atteindre 57 milliards d'euros.
Parmi les principales mesures, le chômage partiel coûterait, à lui seul, 31 milliards d'euros en 2020, dont les deux tiers pris en charge par l'État (+ 5 milliards). Le tiers restant est financé par l'Unedic. Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, prépare, par ailleurs, un dispositif de prise en charge de l'activité à long terme pour les secteurs les plus impactés par la crise, dont l'activité pourrait mettre plusieurs mois encore pour redémarrer.
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Le Fonds des solidarités pour les indépendants et les professions libérales passe à 8 milliards d'euros, autant que les dépenses de santé exceptionnelles engagées pour faire face à la crise sanitaire. 2,5 milliards de crédits permettent également de financer le plan de relance pour l'automobile, faite de primes pour l'achat de véhicules neufs ou le secteur de la culture et de la presse.
Parmi les nouveautés, le
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