Telecom Italia (TIM), dont le principal actionnaire est le groupe français Vivendi, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 3,5% à 7,1 milliards d'euros au premier semestre, selon des résultats préliminaires publiés mercredi qui ne tiennent pas compte des revenus de son ancien réseau fixe.
( AFP / MIGUEL MEDINA )
Premier grand opérateur en Europe à s'être séparé de son réseau fixe, Telecom Italia a finalisé début juillet la cession de cette infrastructure au fonds d'investissement américain KKR, associé à l'Etat italien, pour un montant pouvant atteindre 22 milliards d'euros.
Cette vente, considérée comme "illégale" par Vivendi, qui l'a contestée en justice, vise à réduire la lourde dette du groupe et à dégager des moyens financiers pour lui permettre de mieux faire face à un marché très concurrentiel en Italie.
La nouvelle société de services qui a vu le jour après cette cession aura ainsi affiché une hausse de 1,6% à 4,9 milliards d'euros de son chiffre d'affaires en Italie au premier semestre, sans compter les revenus du réseau cédé.
TIM Brasil, qui a absorbé en avril 2022 les activités mobiles de l'opérateur brésilien Oi, a vu ses recettes semestrielles grimper de 7,8%, à 2,3 milliards d'euros.
Au seul deuxième trimestre, les revenus du groupe, toujours sans intégrer les recettes du réseau fixe, ont augmenté de 4,2% à 3,6 milliards d'euros.
Pour la période 2024-2026, Telecom Italia mise sur une hausse moyenne de 3% par an du chiffre d'affaires de sa nouvelle société de services qui a vu le jour après la cession de son réseau fixe.
La dette nette ajustée pro forma de TIM a augmenté sur le semestre, passant de 20,3 milliards d'euros fin 2023 à 21,5 milliards. Compte tenu de la cession du réseau, la dette est réduite à 8,1 milliards d'euros, précise le groupe.
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