Le Premier ministre Michel Barnier et les Ministres Nathalie Delattre Rachida Dati à l'Assemblée nationale
L'Assemblée nationale a rejeté sans surprise mardi la motion de censure déposée par les élus de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) à l'encontre du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier.
Seuls 197 députés ont voté en faveur de la motion de censure, loin de la majorité absolue nécessaire, fixée à 289 voix.
L'initiative du NFP, principale force à l'Assemblée nationale mais qui ne dispose pas de majorité, avait peu de chances d'aboutir en l'absence de soutien d'autres groupes, notamment du Rassemblement national (RN).
"L'extrême droite a décidé d'assumer avec vous la continuité du macronisme", a lancé à la tribune de l'Assemblée Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), lors de la présentation de la motion de censure, dénonçant l'"attelage baroque" conduit par Michel Barnier.
Le Premier ministre a regretté le dépôt de cette motion "a priori", demandant à ce que son gouvernement soit "jugé sur ses actes". "Je n'ai pas besoin qu'on rappelle au gouvernement (...) qu'il est minoritaire. Je le sais. Il n'y a d'ailleurs pas dans cet hémicycle de majorité, il n'y en a pour personne", a-t-il dit. Mais, a-t-il ajouté, "la majorité qui accompagne aujourd'hui le gouvernement est aujourd'hui la moins relative".
Le PS est membre du NFP aux côtés de La France insoumise (LFI), du Parti communiste français (PCF) et des Ecologistes (EELV). L'alliance de gauche, ressortie en tête des élections législatives début juillet, réclame la nomination de sa candidate désignée Lucie Castets au poste de Premier ministre.
(Rédigé par Blandine Hénault)
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