On devrait toujours écouter Stéphane Le Foll. Le maire du Mans, autrefois directeur de cabinet de François Hollande au PS, a le tort de parfois parler avec un peu de rugosité, mais ses propos font souvent mouche. Ainsi en 2017, alors qu'Olivier Faure, le nouveau patron de Solférino – un poste enlevé à la barbe de Le Foll… –, vient d'annoncer le déménagement des beaux quartiers de Paris vers une rue tristounette d'Ivry-sur-Seine, Le Foll, sans doute un peu aigri, fait du Le Foll. Il raille « ces enfants gâtés qui n'ont connu que des victoires et perdent la tête à la première défaite, au point de vendre le siège historique du parti et d'envisager de déménager des quartiers de pouvoir vers une banlieue où personne n'ira. Une connerie. Pendant qu'ils y sont, ils n'ont qu'à s'installer en Ardèche ».
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Le Val-de-Marne sera choisi, non l'Ardèche, mais Le Foll avait un peu raison. Le nouveau siège du PS, pourtant pas si loin que ça du RER, n'attire pas grand monde. « Les grands élus, les journalistes, les personnalités, ils ne sont pas nombreux à venir, et le bureau national sonne creux », remarque un ténor socialiste. Les anti-Ivry s'amusent à rapporter cette phrase de Julien Dray, arrivant pour la première fois au nouveau siège : « Même mon GPS n'a pas trouvé ! » Un autre, encore plus méchant, critique à
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