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"On est passé du 'quoi qu'il en coûte' à 'chaque euro compte'", constate le ministre délégué à l'Industrie
information fournie par Boursorama avec Media Services 01/08/2022 à 09:26

Fraichement nommé au gouvernement, Roland Lescure défend la position de l'exécutif, qui cherche à utiliser la dépense publique avec "parcimonie".

Roland Lescure, le 4 juillet 2022, à Paris ( AFP / Ludovic MARIN )

Roland Lescure, le 4 juillet 2022, à Paris ( AFP / Ludovic MARIN )

Invité de franceinfo lundi 1er août, le ministre délégué à l'Industrie a renchéri sur la position du patron de Bercy, Bruno Le Maire, qui avait prévenu devant le Sénat que "chaque euro compte" dans les mesures de l'Etat face à l'inflation. "L'idée c'est de passer du quoiqu'il en coûte à chaque euro compte", a résumé Roland Lescure, pour qui l'Etat doit protéger contre la flamblée des prix tout en restant "extrêmement parcimonieux".

Le ministre délégué a évoqué les récents débats parlementaires sur la question du pouvoir d'achat et du paquet de mesures discutées à l'Assemblée nationale, écorchant au passage certaines oppositions dont les propositions faisaient exploser l'enveloppe. "Quand on fait la somme de l'ensemble des amendements, on arrivait à 70 milliards de dépenses nouvelles", a t-il commenté, rappelant toutefois que la somme a été réduite à "350 millions en plus" après examen de l'Assemblée.

Dans la lignée de Gabriel Attal, Roland Lescure affiche ainsi la volonté du gouvernement de "restaurer les comptes publiques" et "stabiliser la dette publique". "Les dettes d'aujourd'hui seront les impôts de demain", met-il en garde.

Evolution du PIB corrigé des variations saisonnières dans l’UE, par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat ( AFP /  )

Evolution du PIB corrigé des variations saisonnières dans l’UE, par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat ( AFP / )

Les modifications apportées au texte à l'Assemblée nationale ont engagé "350 millions d'euros de dépenses supplémentaires", avait indiqué en fin de semaine Bruno Le Maire , souhaitant un montant "comparable" pour les dépenses supplémentaires qui seront votées au Sénat. "Ce qui nous amènerait à un paquet pouvoir d'achat qui de 20 milliards passerait à 20 milliards et 700 millions d'euros de dépenses supplémentaires", chiffre "qui nous permet de tenir nos 5% de déficit public en 2022".

Le projet de budget rectifié ouvre lui 44 milliards d'euros de crédits, dont 9,7 pour financer la renationalisation à 100% d'EDF.

5 commentaires

  • 01 août 11:30

    Chaque euro coûte quand on subventionne le carburant des cadres sup qui roulent dans des SUV de 3 tonnes ? La bonne blague... Déjà économiquement c'est un non-sens, mais écologiquement, j'en parle même pas !


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