« Ce qui se passe à Cherbourg dépasse le scénario de la série Baron noir », lance d'emblée Sonia Krimi. Mais que cela soit bien clair : la tête de liste LREM à la mairie de Cherbourg et députée de la Manche n'entend pas se laisser faire. La première frondeuse de la majorité – un titre qu'elle avait obtenu quand, en décembre 2017, elle avait interpellé Gérard Collomb alors ministre de l'Intérieur au sujet de l'immigration – est à son tour la cible d'une fronde menée par une poignée de ces colistiers, qui lui reprochent de se maintenir au second tour des élections municipales. Alors qu'elle n'a obtenu que 14,26 % des suffrages exprimés au premier tour, loin derrière Benoît Arrivé, le maire socialiste sortant (42,10 %) et David Margueritte, le candidat LR (29,68 %)…
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Vendredi 12 juin, sept candidats sur la liste de Krimi et deux soutiens ont en effet publié un communiqué dans lequel ils annonçaient « se mettre en retrait de la liste ». « Nous pensons que la solution n'était pas de se maintenir en lice pour le second tour de l'élection municipale, mais de se retirer et de réfléchir à l'avenir… Nous ne saurions donc être tenus pour responsables de son échec électoral », ont-ils écrit.
Quand la déception tourne à l'amertume
Échec électoral, voilà bien la clé pour comprendre cette drôle de bataille qui
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