« C'est à la fin des vendanges que l'on compte les comportes*. » Soumis à une forte pression pour ce second tour des municipales, le maire (DVG) de Montpellier, et candidat à sa réélection Philippe Saurel (qui a récolté 19,11 % des voix au premier tour) sait bien que « la bataille est compliquée dans un contexte compliqué », mais fait montre de sérénité. « Ça va le faire… », glisse-t-il, multipliant les interventions sur le terrain, lui qui en avait été privé à cause d'une intervention chirurgicale, lors de la campagne d'un premier tour dont il avait demandé l'annulation au gouvernement à cause de la pandémie.
L'élu, farouchement indépendant, qui a conquis en 2014 l'hôtel de ville et la métropole au nez et à la barbe des appareils politiques, est pris en étau entre deux candidats. D'une part, le socialiste Michaël Delafosse (deuxième au premier tour avec 16,66 % des voix), ancien adjoint de la maire précédente, Hélène Mandroux, qui n'avait pas gagné l'investiture de son parti lors du scrutin précédent – en 2014, à la primaire, les militants lui avaient préféré Jean-Pierre Moure. Pour le second tour, celui qui espère prendre sa revanche s'est associé avec Europe Écologie-Les Verts (EELV) – et affirme, mordicus : « Je veux porter un nouveau souffle pour Montpellier. Avec mon équipe, nous présentons des sujets de fond sur les transports, la santé ou la sécurité. Il faut rester sérieux quand
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