« La foi m'est tombée dessus, comme Obélix est tombé dans la marmite. » Faouzi Tarkhani a délaissé le rap depuis longtemps, mais il conserve intact le sens de la punchline. Comme l'ancienne rappeuse Diam's ? dont il est le compagnon ?, il s'est converti au salafisme. Et comme l'ancienne rappeuse Diam's, il publie une autobiographie aux éditions Don Quichotte. Pour l'un comme pour l'autre, l'orthodoxie religieuse a remplacé la violence et les excès de la scène hip-hop.
« Aucun terroriste n'est salafiste »
Attablé au bistrot Saint-André dans le Quartier latin, ce géant élevé à la littérature française défend sa pratique de ce qu'il désigne comme « l'islam authentique », comprendre l'islam tel qu'il était pratiqué par les compagnons du Prophète au VIIe siècle. Il raconte comment le 7 janvier 2015 et les jours qui ont suivi marquèrent pour lui le début d'un gigantesque malaise : « Vous imaginez bien que je n'étais pas lecteur de Charlie Hebdo . Mais, encore une fois, aucun musulman n'a le droit de tuer au nom de Dieu. » Ce sont les attentats ? et le traitement médiatique qui a suivi ? qui lui ont donné envie de reprendre la plume. Il voulait éclaircir un malentendu : « Aucun terroriste n'est salafiste », martèle-t-il.
Ressemblance physique
Pour Faouzi Tarkhani, si les salafistes sont devenus les mal-aimés de l'opinion publique, c'est qu'ils...
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