
Maignan, le premier rempart
Dans la peau du numéro un pour la première fois dans un grand tournoi avec les Bleus, Mike Maignan a parfaitement réussi son début d'Euro. En plus de ses arrêts déterminants contre l'Autriche et les Pays-Bas, le gardien de l'AC Milan semble déjà avoir trouvé sa place dans le vestiaire de l'équipe de France.
Il n’est jamais simple de succéder à une sommité, en équipe de France comme ailleurs, encore plus quand on occupe un poste très exposé sur le terrain. En cela, la mission de Mike Maignan en Allemagne n’a rien de facile. Le nouveau portier des Bleus a (enfin) pu enfiler son costume de numéro un dans une grande compétition, après plus d’une décennie de règne d’Hugo Lloris, joueur le plus capé de l’histoire française (145). On avait perdu l’habitude de voir un « novice » dans les bois : en douze ans et sept tournois majeurs, l’ancien capitaine avait disputé 35 des 37 matchs de la France (Mondial et Euros confondus), ne laissant que deux rencontres de coiffeurs à Steve Mandanda (contre le Danemark en 2018 et la Tunisie en 2022). Pourtant, Maignan, qui avait loupé le Qatar en raison d’un pépin au mollet, ne semble jamais avoir subi le poids de cet héritage depuis la passation de pouvoir. « Quand il est parti, (Lloris) m’a donné les bons mots et m’a encouragé , confiait le Rossonero à Téléfoot la semaine dernière. Aujourd’hui, je suis là pour poursuivre l’histoire écrite par les gardiens de l’équipe de France. »
La super palette
Les doutes autour de sa fragilité et de son état physique semblent déjà lointains. En mai, c’est vrai, la forme de Maignan posait question : un coup touché aux adducteurs, un autre au doigt, il n’avait pris part qu’à un seul des sept derniers matchs de championnat avec l’AC Milan, au bout d’une saison moins aboutie que la précédente pour le gardien français. Ses deux premières sorties allemandes contre l’Autriche et les Pays-Bas ont tout effacé. « Mike est très bien, rayonnant. On a tout fait pour l’amener dans les meilleures conditions par rapport à ses blessures , se réjouissait Didier Deschamps vendredi soir au Leipzig Stadion. Mike est fort, il se sent fort. Il a dû faire deux arrêts, mais tant mieux. Il est là, c’est un leader pour la défense et on aura besoin de lui à ce niveau là. » En vérité, il faut compter trois arrêts déterminants de sa part contre les Néerlandais : celui d’entrée devant Jeremie Frimpong ; celui sur la frappe vicie
Par Clément Gavard, à Dortmund pour SOFOOT.com
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